Azaghar
Nombre de messages : 183 Date d'inscription : 01/06/2007
| Sujet: Poutine critique sévèrement la gestion de leur nucléaire par les Japonais Sam 30 Avr - 23:22 | |
| " Les Japonais ont une situation unique. Je ne sais pas pourquoi - c'est leur choix - ils construisent leurs centrales dans des zones sismiques, chez eux tout est dans la zone sismique", a déclaré Vladimir Poutine au cours d'une réunion avec des physiciens à Penza, rapporte Le Figaro. Abordant la question du pompage de l'eau pour refroidir les réacteurs endommagés, le Premier ministre russe a estimé que les autorités japonaises " auraient dû amener à temps de nouveaux générateurs d'énergie mobiles des autres régions du pays, mais elles ne l'ont pas fait à temps ce qui a provoqué des problèmes", a-t-il ajouté. Se voulant rassurant à propos des centrales de son pays, Poutine a encore déclaré qu'en Russie " l'on utilise des systèmes de protection modernes". " Nos indicateurs en matière de la sécurité sont les meilleurs au monde! Je le dis avec fierté en en assumant entièrement la responsabilité", a-t-il conclu, toujours selon le site du journal parisien. Il y a certes des déficiences déplorables dans la gestion de la crise japonaise qui n'ont pas échappé tout particulièrement à l'attention des analystes étrangers. Notamment la lenteur avec laquelle la question du refroidissement des réacteurs endommagés est particulièrement traitée ne s'explique pas d'autant plus que le Japon, passé maître dans la robotique, ne semble toujours pas disposer de moyens suffisamment modernes et efficaces pour venir à bout, d'une part, des dégagements de radioactivité qui se poursuivent dangereusement, et, d'autre part, de la menace d'explosion pesant sur les réacteurs devenus incontrôlables. Poutine, en revanche, semble totalement oublier que la catastrophe de Tchernobyl a été vécue précisément comme une défaillance extrêmement grave des services concernés placés à l'époque sous le contrôle direct de Moscou. Donner donc des leçons sur un sujet où Moscou a grandement failli ne semble guère de propos aujourd'hui, sachant que les effets de Tchernobyl, aujourd'hui encore, 25 ans après la catastrophe, restent extrêmement préoccupants. | |
|