Il m'a été donné d'approcher un récent bachelier qui, à 65 ans, s'inscrivait alors en première année de licence en droit. Très sérieux, il comptait devenir avocat d'affaires et gagner assez d'argent pour terminer sa vie en beauté, disait-il.
Aujourd'hui, il y a mieux, un juge indien en retraite depuis 39 ans se propose de préparer un doctorat sur le rôle joué par son village natal dans la propagation d'un courant spécifique de l'hindouisme, rapporte une dépêche AFP.
La particularité, c'est qu'il vient donc d'entrer dans sa 100è année et qu'il se sent vraiment d'attaque pour aller au bout de son projet.
"Il n'y a pas d'âge limite pour acquérir des connaissances", a déclaré à l'AFP Bholaram Das dans la ville de Guwahati, dans le nord-est de l'Inde.
"J'ai eu cent ans de vie bien remplie, ayant enseigné, goûté à la politique en devenant membre du parti du Congrès en 1945, avant de devenir avocat puis magistrat et de prendre ma retraite en 1971 alors que j'étais juge", a-t-il ajouté.
"Un étudiant centenaire est assurément un fait rarissime", a estimé le vice-président de l'université de Guwahati. Il l'est sans doute aujourd'hui, mais avec la longévité de plus en plus marquée de la race humaine, rien n'indique que ce cas ne se multipliera pas sous peu.