"L'Iran est proche d'avoir le potentiel qui, en principe, peut être utilisé pour créer une arme nucléaire", a reconnu le président russe, Dimitri Medvedev, au cours d'une réunion à Moscou avec les ambassadeurs de Russie, indique l'agence Interfax.
Medvedev a en même temps regretté que cet état de choses ne constitue pas en soi une violation du traité de non prolifération nucléaire.
Pour lui les dernières sanctions prises "ont un sens, c'est un signal destiné à stimuler le processus de négociations. Maintenant, il faut de la patience et une reprise rapide du dialogue avec Téhéran", espère-t-il.
"Nous appelons systématiquement Téhéran à faire preuve de l'ouverture et de la coopération nécessaires avec l'AIEA", l'Agence internationale de l'énergie atomique, a-t-il ajouté.
Téhéran, de son côté, a déjà fait savoir qu'il se prêterait, dès septembre prochain, à de nouvelles négociations avec les 5 principaux pays du Conseil de sécurité plus l'Allemagne, sous réserve que les objectifs du dialogue soient préalablement bien définis.
Par ailleurs, enfin, une dépêche publiée hier annonçait que l'Iran disposait de 20 kg d'uranium enrichi à 20 %.