Le Sénat ayant entériné la loi votée par l'Assemblée nationale relativement à l'interdiction du port de la burqa en public, dès le printemps prochain les services de police commenceront donc à verbaliser les femmes réfractaires qui la porteront.
A moins que les chiffres ne reflètent pas la réalité, il n'y aurait pas plus de 300 femmes à porter ce vêtement médiéval en France. Celle-ci sera désormais le premier pays d'Europe à appliquer une telle loi, jugée inutile au Royaume Uni et aux USA.
Sans stigmatiser les populations musulmanes que frappent semblable décision, il est apparu au fil du temps plutôt positif que cette interdiction soit retenue après celle du foulard à l'école, deux symboles n'ayant rien à voir avec la liberté d'expression ou les droits de l'homme.
Tout comme les musulmans, dans leurs pays respectifs, ne souhaitent pas voir, par exemple, des hommes ou des femmes s'exhiber à moitié vêtus dans les rues de leurs cités, les Français et plus généralement les Occidentaux ont toutes les raisons de refuser que le port de la burqa ou du voile qui n'appartient pas à leurs us et coutumes soit par conséquent banni sur leurs territoires.
Du reste, de tels excès ne constitueraient qu'une porte ouverte vers d'autres en perspective. Il n'est pas impossible que les islamistes vivant en Europe en viennent en effet à exiger de leurs employeurs des pauses et des salles de prière, voire des journées de repos pour les fêtes islamiques, etc.
La règle d'or voudrait enfin qu'un étranger foulant le sol d'un pays quel qu'il soit se plie totalement aux mœurs et coutumes de ce dernier, à défaut de quoi le mieux est pour lui de ne pas y entrer tout simplement.