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 Orascom n'est pas au bout de sa peine pour retirer ses billes d'Algérie

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2 participants
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Moussa




Nombre de messages : 165
Date d'inscription : 13/03/2009

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MessageSujet: Orascom n'est pas au bout de sa peine pour retirer ses billes d'Algérie   Orascom n'est pas au bout de sa peine pour retirer ses billes d'Algérie EmptySam 7 Aoû - 21:52

A en croire LeMatin.dz (site de Benchicou, ex directeur du quotidien éponyme), Orascom, dont on sait les intérêts du fils Mubarak dans l'entreprise, n'espère plus obtenir du gouvernement algérien ce qu'elle estimait devoir être le prix de sa filiale Djezzy activant en Algérie. Elle qui comptait tripler ce prix, en se sucrant une fois encore sur le dos du contribuable algérien, doit désormais déchanter. D'une part, Bouteflika, dont chacun se souvient des liens étroits l'unissant à ce monde interlope (rappelons-nous l'intrusion insistante de l'affairiste Shorafa dans l'essor de cette entreprise) venu du Moyen-Orient, n'est plus maître de la décision en matière économique, semble-t-il. D'autre part, Ouyahia, investi de la confiance des vrais "décideurs" dans le pays, autrement dit de l'armée, est loin de céder d'un iota les intérêts nationaux à une entreprise, fût-elle égyptienne et de surcroît propriété des Mubarak.

Voici l'article tel qu'inséré dans son site.

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Ouyahia seul décideur : la preuve par Sawiris

le 07 Aout, 2010

Depuis le dernier remaniement gouvernemental, le pays ne semble avoir qu’une seule et unique voix de décision : Ahmed Ouyahia.

Considéré comme le représentant informel des services de sécurité, ce dernier est devenu l’interlocuteur privilégié des délégations étrangères et le tout-puissant décideur que personne n’ose contredire. Américains et Français ne cherchent même plus à négocier avec Abdelaziz Bouteflika. Claude Guéant l’émissaire de Sarkozy, est venu rencontrer Ouyahia avant d’être « invité » à la dernière minute à « saluer Bouteflika ». Les Américains s’adressent directement aux Tagarins ou au Premier ministre. Même le tout puissant big boss d’Orascom, l’Egyptien Naguib Sawiris, dont l’entreprise est malmenée par Ouyahia, s’est rendu à l’évidence : Bouteflika ne peut plus rien pour ses anciens alliés arabes. Du temps où il le croyait, Sawiris, qui veut vendre Orascom à l’état algérien à un prix largement supérieur à sa vraie valeur, avait indélicatement balayé l’offre du gouvernement algérien, exigeant un prix trois fois plus important que celui proposé par l’Algérie. Il comptait sur ses relations avec El-Mouradia et le concours de Moubarak. Or, selon le site Maghreb intelligence, Housni Moubarak, venu présenter ses condoléances à Abdelaziz Bouteflika après la mort de son frère, et qui en a profité, lors de son tête à tête avec le président algérien, pour trouver une issue heureuse au contentieux qui oppose l’Algérie à Naguib Sawiris, patron d’Orascom, est reparti bredouille. Bouteflika lui a signifié que le dossier n’est plus entre ses mains.

Aussi Naguib Sawiris s’est-il résigné à écrire, le 21 juillet dernier, au Premier ministre, Ahmed Ouyahia. Dans cette lettre, rendue publique par le site d’information Tout sur l’Algérie, Sawiris lance un appel de détresse : il supplie le chef du gouvernement algérien de revenir à la table des négociations.et de réagir en urgence à défaut de quoi Orascom Telecom Algérie risquerait la mort. « Tout retard dans la conclusion de la vente de Djezzy, dans les conditions d’exploitation actuelles, pourrait avoir des conséquences très préjudiciables pour OTH et ses investisseurs. » Depuis le 15 avril dernier, la Banque centrale d’Algérie a bloqué toutes les transactions internationales de l’entreprise, l’empêchant ainsi de payer ses fournisseurs ou de rapatrier ses dividendes. « Depuis avril 2010, Djezzy n’a pu remplir ses obligations de paiement aux fournisseurs pour un montant de plus de 1,524 milliard de dinars (…). Les fournisseurs de Djezzy (…) ont menacé de suspendre leurs services et même d’intenter des actions en justice pour non-paiement », écrit le PDG d’Orascom.

Bien évidemment, le gouvernement algérien n’a donné aucune réponse se confinant dans un silence radio justifié par le ministre du budget par la nécessité de « prendre le temps nécessaire ». Le temps qu’Orascom s’écroule ? Sans doute. Comme le souligne TSA, « le gouvernement semble pour l’instant jouer la carte de la montre dans ce dossier en faisant durer l’évaluation financière d’OTA ». Le 22 juillet dernier, le ministre de la Poste et des TIC, Moussa Benhammadi, et le ministre des Finances, Karim Djoudi, avaient laconiquement déclaré que les négociations commenceraient « bientôt ».
L.M.
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Moussa




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Date d'inscription : 13/03/2009

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MessageSujet: Re: Orascom n'est pas au bout de sa peine pour retirer ses billes d'Algérie   Orascom n'est pas au bout de sa peine pour retirer ses billes d'Algérie EmptyMer 29 Sep - 20:44

Le directeur général de Djezzy, Tamer El-Mahdi, a été convoqué ce matin par la police pour répondre des infractions relevées par la Banque centrale en matière de réglementation des changes.

Il semble que son entreprise ait transféré illégalement des fonds à l'étranger pour couvrir des prestations internes faites par la maison mère Orascom établie en Égypte.

Tamer El-Mahdi encourt une peine d'emprisonnement de deux à sept ans et une amende correspondant au moins au double de la somme transférée illégalement si les faits reprochés sont démontrés.

C'est dire que les rapports entre les autorités algériennes et Orascom, qui subissent de sérieux revers depuis la vente par elle de ses cimenteries algériennes à Lafarge, se détériorent considérablement et qu'ils risquent de conduire les deux parties devant un tribunal d'arbitrage international.

Orascom subit entretemps les contrecoups de son aventure algérienne : sa cote boursière dégringole progressivement, d'où sa précipitation de se désengager au plus vite de sa filiale. Après des négociations considérées comme fructueuses avec un acheteur sud africain et contre lesquelles l'Algérie a opposé son véto, Orascom semble à présent en entamer de nouvelles avec un nouvel acheteur russe.

Pour Alger, il n'est pas sûr, cependant, que son ambition de s'emparer à bon compte de Djezzy ne s'accompagne de sérieux dommages ayant trait au discrédit que cette affaire ne manquera pas de provoquer dans l'esprit des investisseurs étrangers potentiels.


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Houhou

Houhou


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Date d'inscription : 24/05/2007

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MessageSujet: Re: Orascom n'est pas au bout de sa peine pour retirer ses billes d'Algérie   Orascom n'est pas au bout de sa peine pour retirer ses billes d'Algérie EmptyJeu 30 Sep - 18:49

Orascom n'en a pas fini et n'en finira pas de sitôt avec le fisc algérien, même si, d'aventure, sa filiale Djezzy venait à être vendue. Le fisc, par un avis à payer reçu aujourd'hui même par l'entreprise égyptienne, rappelle, ce qui est son droit, un complément d'impôts de quelques 230 millions $, au titre des exercices 2008 et 2009.

Bien entendu, Orascom considère illégitime cette nouvelle imposition, feignant d'oublier sans doute que le redressement de 600 millions $ notifié l'an dernier ne concernait que les exercices antérieurs à 2008.

Aussi, claironne-t-elle qu'elle prendra toutes les mesures légales pour contester le calcul ayant abouti à ce nouveau rappel; une réaction exactement semblable à celle qui fut la sienne lors de la notification de la première.

Les entreprises et principalement les contribuables activant dans le commerce et l'industrie perdent totalement de vue qu'ils ont, à travers le fisc, un "associé" très pointilleux qui veille étroitement sur ses intérêts et auquel rien ne peut être dissimulé sous n'importe quelle forme. Très exigeant, par ailleurs, le fisc prend sa part nette des bénéfices, après réintégration des pénalités de toutes sortes venant particulièrement de ses services ou de ceux des organes parafiscaux, des dépenses dites somptuaires ou de prestige, des frais de restauration et de réception non liés à l'activité propre de l'entreprise, des dons et autres distributions généreuses de cadeaux, etc. De plus, très strict quant au respect des délais impartis aux contribuables pour s'acquitter des droits dus, il s'attribue des rallonges sous forme de pénalités toujours très lourdes qui sont assises sur des calculs souvent arbitraires que le contribuable fautif ne peut pas même contester.

Aussi, recommande-t-on toujours de ne jamais tenir tête au fisc ; c'est lui qui garde le dernier mot.

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