Nouvellement affectée dans une école primaire de Toulouse, en France, une enseignante stagiaire, convertie à l'islam récemment, a refusé de retirer le voile qui lui couvrait les cheveux.
"Elle refusait par ailleurs de serrer la main de ses collègues ou des personnes de sexe masculin au nom de ses convictions religieuses", a expliqué à l'AFP Olivier Dugrip, recteur de l'académie de Toulouse et responsable à ce titre des établissements de cette zone.
Le recteur a donc décidé de son exclusion définitive en invoquant "le principe de neutralité qui s'impose aux agents publics dans l'exercice de leurs fonctions et qui leur interdit d'exprimer, de matérialiser, d'extérioriser leurs croyances religieuses", ajoute la dépêche AFP.
Il a suivi l'avis d'une commission disciplinaire composée de responsables syndicaux et de l'administration qui ont entendu la jeune femme. "Elle a constamment affirmé ses convictions religieuses, elle a admis les conséquences de sa position, cela n'a fait aucune difficulté, ni pour elle, ni pour les membres de la commission, puisqu'ils se sont prononcés à l'unanimité", a-t-il dit.