D'après TSA, les autorités algériennes ne parviennent pas à acheter des camions dotés de canons à eau à l'usage des policiers pour la répression des émeutes. Les fabricants de ce type de matériel craignent, en effet, que les utilisateurs n'utilisent à la place de l'eau des produits chimiques capables d'attenter à la santé des manifestants contre lesquels il sera dirigé.
Alger, pour convaincre, a tenté sans succès de laisser accroire que ces camions seraient utilisés exclusivement à l'entrée des stades pour contrôler les éventuels débordements.
Il faut dire que le monde sait désormais combien le régime de Bouteflika ne respecte en rien les droits de l'homme dans le pays et qu'il continue impudemment de violer toutes les conventions internationales qu'il avait pourtant souscrites.
Au demeurant, même l'accès aux armes de guerre semble être sérieusement contrôlé pour ce qui concerne l'Algérie. Elle en recevrait au compte-gouttes et dans les seules limites requises par la lutte contre le terrorisme islamiste, ajoute TSA.