Ayant évoqué ses amours de jeunesse et ses manières de courir le guilledou, au micro de la chaîne de télévision libanaise, LBC, un Saoudien de 32 ans, divorcé et père de quatre enfants, a été incarcéré dans son pays depuis la semaine dernière.
Ses confessions, diffusées le 15 juillet dernier, ont suscité de nombreuses réactions indignées dans la presse et le Net, où l'on réclame qu'il soit lapidé à mort, ainsi que l'exige la charia.
Le bureau de la chaîne en question a d'ailleurs été fermé à el-Medina, bien que LBC appartienne en partie à un prince saoudien, membre de la famille royale, Al-Walid ben Talal ben Abdelaziz.
Deux autres personnes se trouvant à ses côtés, lors de l'interview, auraient été elles aussi arrêtées.
Comme on ne transige pas, en Arabie saoudite, sur les questions particulières de moeurs, l'hurluberlu risque des milliers de coups de fouet et de la prison, voire la décapitation.
A ce propos d'ailleurs, un de ses compatriotes, condamné à mort pour meurtre, a été décapité, hier, à Qatif, dans la province orientale du royaume. 52 décapités ont été enregistrés depuis le 1er janvier, dans le pays et 109 durant l'an passé, 153 en 2007 et seulement 37 en 2006, d'après le décompte fait par l'AFP.