Après avoir utilisé à profusion et de manière criminelle du napalm, des défoliants et autres bombes extrêmement destructrices de vies humaines un peu partout dans le monde sur leurs théâtres d'opérations, les USA viennent d'être de nouveau pointés du doigt par Amnesty International pour un autre acte immonde.
Au Yémen, où ils continuent encore d'intervenir militairement contre de soi-disant bandes de terroristes d'el-Qaïda, Amnesty International les rend responsables du massacre opéré en décembre dernier sur des populations civiles, un acte odieux qu'ils ont tendance, depuis 1945 avec les bombes d'Hiroshima et Nagasaki, à renouveler sans aucun scrupule et en parfaite connaissance de ses conséquences immédiates et futures sur la vie tant humaine qu'animale et végétale. C'est ainsi qu'en décembre 2009, ils ont utilisé, au mépris des peuples à la vie et du droit international, un missile de croisière transportant des bombes à fragmentation, qui a décimé cinquante-cinq personnes, parmi lesquelles vingt-trois enfants et dix-sept femmes et calciné toutes les maisons où vivaient ces malheureux innocents.
Or, "Ce type de missile tiré à partir d'un navire de guerre ou d'un sous-marin est conçu pour porter 166 charges à fragmentation, chacune explosant en 200 sous-munitions à fragments tranchants qui peuvent causer des blessures dans un rayon de 150 mètres" et contenant "une matière incendiaire", indique le communiqué de l'organisation humanitaire publié ce matin. De plus, "Les bombes à fragmentation frappent sans discernement et les bombes non explosées menacent la vie et les moyens d'existence pendant des années", précise le même communiqué.
Aussi, l'hypocrisie avec laquelle les USA tentent de jouer au gendarme du monde veillant prétendument sur la paix devrait-elle préoccuper davantage l'ensemble de la planète, en l'incitant à réformer tout d'abord l'ONU mise indûment au service de Washington et de ses alliés complices, et en exigeant chaque fois condamnation de tout Etat responsable d'un tel crime, et réparation de tous les dommages humains et matériels causés.