Pour la première fois de son histoire sans doute,
Amnesty International pointe du doigt Israël pour dénoncer son usage illégal de bombes au phosphore sur des populations civiles palestiniennes de Ghaza.
Certes, pour faire bonne mesure, l'organisation humanitaire internationale tente de placer le
Hamas sur le même pied en l'accusant de maux comparables, mais tout le monde aura compris que c'était là un minimum exigible pour casser un tabou. On ne s'attaque jamais à Israël, sans risquer les foudres de la juiverie internationale, aujourd'hui cent fois plus forte qu'elle ne l'était à la veille des persécutions hitlériennes.
Bref !
Amnesty demande à l'ONU - le fameux machin contrôlé par cette juiverie - d'imposer un embargo total sur les ventes d'armes à destination d'Israël et du
Hamas, comme si les capacités d'achats et d'utilisation de l'un et de l'autre se confondaient. «
Nous appelons le Conseil de sécurité de l'ONU à imposer un embargo […] jusqu'à ce que soit trouvé un mécanisme garantissant que les munitions et autres matériels militaires ne sont pas utilisés pour commettre des graves violations du droit international », explique Malcom Smart, directeur d'
Amnesty pour le Moyen-Orient.
Se faisant plus précise la requête cite nommément les USA comme principal fournisseur des armes dites prohibées. «
Sur place, nous avons retrouvé de nombreux restes d'armes et de munitions utilisées au cours des combats. Grâce aux numéros de série, nous avons pu déterminer leur origine : à l'exception d'une composante électrique [de moteur de missile] fabriquée en France, tout le reste provenait des Etats-Unis », est-il indiqué par ailleurs.
Le plus curieux est que le
Hamas, lui aussi, détiendrait des armes fabriquées dans ce pays, acquises par la voie de la contrebande, souligne-t-on chez
Amnesty.
Maintenant qu'il est établi qu'Israël, le gendarme du Moyen Orient, est devenu le monstre incontrôlable, doté de plus de l'arme atomique, que peuvent bien faire les Nations Unies contre lui ? Elles ne réussiront pas même à le soumettre à l'application des résolutions qu'elles ont prises tant de fois, depuis tant d'années, contre ses débordements, ses abus, ses violences répétées et inacceptables. Et il ne restera à
Amnesty et aux différents militants des causes justes qu'à aller se "rhabiller", comme ils l'ont toujours fait depuis des lustres.