Au Yémen, une fillette de 12 ans s'est éteinte, en couches tout simplement.
La malheureuse, qui était mariée à un jeune homme de 25 ans, n'a pas pu être sauvée, même à l'hôpital où on l'avait acheminée en dernier ressort, tandis qu'elle tentait de mettre au monde son enfant.
La pauvre enfant, issue d'un milieu paysan, avait été retirée de l'école à 11 ans pour se lier à ce garçon, apparemment bien pressé de devenir père.
Pour les parents, très pauvres, dit l'article du Figaro qui en parle, le mariage de Fawzia, l'aînée, malgré son âge si précoce, permettait de se libérer d'une charge assez pesante. Par là, il faut bien comprendre qu'ils appartiennent à un monde archaïque très en retrait des exigences de planning familial, aujourd'hui très répandu à travers le monde. La religion aidant, ils doivent être encore loin d'imaginer qu'ils se placent eux-mêmes dans l'erreur.
Au demeurant, ce n'est pas la première fois que semblable union se réalise dans ces contrées arriérées de la péninsule arabique. Le prophète lui-même avait épousé une fillette, Aïcha, de 9 ans, venue s'ajouter au harem des 12 autres dont il était le maître.
C'est enfin à se demander quand les dirigeants "33 tours" prendront-ils conscience que le monde vit au 21è siècle et non au 7è, celui de leur prophète.