Les islamistes tentent de gagner du terrain en France

Provenant des pays musulmans, certains immigrés en France se croient vraiment en terrain conquis. Ils n'ont encore pas compris que ce n'est pas seulement le gouvernement de Sarkozy avec ses lois scélérates restreignant l'immigration des Africains en particulier, mais l'ensemble de la société qui ne souffre plus leur simple présence sur le sol français. Et tout ce monde n'a pas tort quand l'on observe le ridicule des manifestations ostentatoires d'un islamiste inconscient dont l'enfant paie d'un handicap perpétuel son impardonnable méprise.

Ijjou Redouane, algérien probablement, était, un jour de novembre 1998, à l'hôpital de Bourg-en-Bresse, auprès de sa femme parturiente, dont l'accouchement s'annonçait avec quelques difficultés. Tandis que la sage-femme se trouvait dans le besoin de recourir au médecin interne de service, Ijjou s'est opposé à l'intervention de ce dernier, au prétexte ridicule et bien trop prétentieux que l'homme ne pouvait toucher sa femme. Durant une demi-heure, il barrait le passage à ce dernier avant de céder finalement, mais c'était trop tard. L'enfant ayant manqué de s'étouffer s'en est sorti vivant de justesse, avec néanmoins un handicap qui lui colle à la peau pour la vie.

Plutôt que de s'en prendre à lui-même et à son excès de bigotisme, Redouane a eu plus tard le culot de poursuivre l'hôpital en dommages et intérêts. Il réclamait, de concert avec son épouse, la coquette somme de 100 000 euros. Le tribunal qui a examiné cette affaire vient non seulement de débouter les demandeurs mais il a condamné le mari à rembourser les frais de justice à hauteur de 1000 euros.

La sanction est certes légère ; cependant, elle clarifie au moins un aspect de la question : la France est un pays laïc qui n'a rien à voir avec l'Afrique du nord et ses débordements de religiosité. Il n'est pas dans l'intention des gouvernants français de se plier aux exigences de faux dévots qui se trompent de lieu et de temps. Il ne tient qu'à eux de quitter le sol français si d'aventure ses lois et ses coutumes ne les enchantent pas.

dans ce cas la on ne peut pas reprocher au gouvernement algerien de traquer les les chretiens sur son sol.

Bonjour Azghal et bienvenue parmi nous !

Le propos a sans doute été mal compris. Les deux attitudes sont totalement différentes. Au contraire des chrétiens algériens qui vivent leur culte quasiment dans la clandestinité, sans faire de vagues, et surtout sans gêner quiconque dans leur entourage, les islamistes, dont nous savons assez l'excès de prosélytisme partout où ils se trouvent, montrent à la pratique de leur religion une ostentation aussi provocante que choquante et inacceptable. L'exemple de cet Ijjou, apparemment sorti du Moyen-Age, est là pour témoigner de la propension des gens de son espèce à vouloir imposer leurs règles de vie, fussent-elles des plus irrecevables, tout particulièrement dans un pays qui n'est pas le leur.

Les musulmans vivant, hors de leur pays, particulièrement en Occident, doivent se mettre en tête qu'ils doivent respecter soigneusement la lettre et l'esprit des coutumes, des traditions, de la culture des pays qui les reçoivent. Ce sont les débordements de toute nature, dont ils se sont rendus coupables au cours des dernières décennies, qui les désignent à la vindicte populaire notamment en France, en Italie et ailleurs. Il suffit de lire les commentaires franchement hostiles qui sont écrits notamment à la suite de la publication de l'affaire Ijjou pour se faire une idée précise de ce phénomène de rejet de l'immigration spécialement maghébine.

Bonjour Herrisson et merci pour le bon accueil .

"Les musulmans vivant, hors de leur pays, particulièrement en Occident, doivent se mettre en tête qu'ils doivent respecter soigneusement la lettre et l'esprit des coutumes, des traditions, de la culture des pays qui les reçoivent".

...Je ne sais pas, je ne vis pas en France, mais il me semble que même en respectant les lois et les traditions des Français ça ne marchera pas... D'instinct, ils nous rejettent et refusent notre intégration à leur société. Je ne crois pas trop me tromper en disant que la majorité des Français sont racistes... Vous faites cent pas vers eux, et au lieu de venir vers vous, eux préfèrent reculer. Alors, autant rester soi-même et ne pas chercher à leur plaire contre leur gré. Et puis, quelque part je leur donne raison ; nous n'avons quoi faire chez eux. Que peut apporter de bien un maghrébin à la société française ? Pas grand chose... sur tous les plans. Les Européens sont meilleurs que nous... Les vieux immigrés, eux, étaient au moins utiles. Les maghrébins, s'ils veulent prouver qu'ils sont dignes, n'ont plus qu'a plier bagages et rentrer fièrement dans leurs pays. C'est ce que j'ai fait, il y a une quinzaine d'années.

Vous faites une analyse assez pertinente de la question. De plus, dans votre réponse, l'on trouve à la fois les questionnements et les réponses, parfois sensées et justes.

L'on ne peut dire, il est vrai, que les Français nous gardent quelque estime. La raison est simple : durant la guerre de libération de notre pays, trois million et demi d'entre eux avaient participé plus ou moins durablement à cette guerre. Et tout ce monde-là avait du moins vécu sinon pris part directement aux massacres d'innocents, à la torture généralisée, aux corvées de bois, etc. Il y a là une énorme différence entre la guerre d'Indochine qui avait mobilisé seulement deux ou trois cent mille légionnaires, donc des mercenaires étrangers pour l'essentiel, et notre propre guerre. La comparaison ne peut non plus être faite avec les luttes de libération du Maroc et de la Tunisie qui s'étaient réduites à quelques légères et brèves escarmouches épisodiques, sans grand retentissement d'ailleurs.

Sans compter les effets de toute la campagne médiatique engagée à ce moment-là contre l'esprit même d'indépendance que revendiquaient les Algériens, l'on ne peut ignorer non plus tout le venin distillé par suite et aujourd'hui encore contre les Algériens par les rapatriés pleurant toujours leur Algérie perdue. Il suffit de voir les centaines de sites dits algérianistes qui vantent toujours, près d'un demi-siècle après la libération de notre pays, l'Algérie coloniale, l'Algérie de papa, l'Algérie des Fatma et Mohamed placés au service d'aventuriers venus en nombre considérable d'Espagne, du Portugal, de Malte, de Pologne et d'ailleurs, avec l'intention de soi-disant nous civiliser.

L'on comprend dès lors pourquoi tous ces étrangers souvent fraîchement francisés ne peuvent concevoir que des Algériens authentiques pénètrent aujourd'hui en France, pour y travailler et y vivre, au même titre que d'autres immigrés issus d'horizons différents. Pour eux, l'indépendance de notre pays devrait marquer une rupture totale avec la France colonisatrice.

Au plan maintenant de l'intégration, il faut dire aussi que les Algériens pour la plupart, de même que leurs voisins marocains ou tunisiens, tous façonnés à la matrice de l'islam, ont une culture diamétralement opposée à celle des Occidentaux. Cela explique en grande part l'échec total qui caractérise par exemple les unions mixtes. Parce qu'ils se reconnaissent par certains particularismes auxquels ils restent solidement attachés, les immigrés d'origine particulièrement nord-africaine sont toujours plus à l'aise quand ils rencontrent leurs coreligionnaires. Ils s'adaptent mal, même dans des contrées retirées où ces derniers se raréfient, aux communautés qui les reçoivent.

Quant à dire que les Occidentaux sont meilleurs, je pense que c'est là une simple vue de l'esprit, l'intelligence humaine étant universelle. Il faut plutôt se départir d'une vision aussi négative de soi. D'expérience, il m'a été donné de vérifier l'inexactitude de cette impression, qui trouve sa résonance dans la seule incapacité par nos dirigeants de se montrer à la hauteur des missions qui leur incombent. Ne nous trompons pas là encore ! Le choix de nos soi-disant guides est celui bien souvent de nos anciens maîtres d'antan. C'est la seule trouvaille efficace qu'ils ont réussi à mettre en place pour compenser la perte de leurs anciennes colonies.