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 Des affairistes tentent d'ôter le pouvoir algérien à l'influence de Chavez

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Ouchen

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Des affairistes tentent d'ôter le pouvoir algérien à l'influence de Chavez Empty
MessageSujet: Des affairistes tentent d'ôter le pouvoir algérien à l'influence de Chavez   Des affairistes tentent d'ôter le pouvoir algérien à l'influence de Chavez EmptyVen 25 Sep - 17:34

TSA, dans un article consacré à la visite de Bouteflika à Chavez, se fait le porte-parole du milieu des affaires pour craindre que la politique gauchiste de Chavez déteigne sur celle d'Alger.

Parce qu'il serait à l'origine du changement de cap opéré dans le passé à Alger, à propos des gisements pétroliers que Bouteflika et sa clique d'incapables se préparaient à privatiser, Chavez est vu par ces affairistes comme un mauvais conseiller. Et l'on craint du coup qu'il ne conduise son ami Bouteflika à revenir sur les principes de privatisation déjà adoptés dans le pays.

Un certain nombre de commentaires ont déjà été insérés à la suite de cet article. Caressant, pour la plupart, dans le sens du poil l'opinion du rédacteur, apportant sinon quelques rares réserves, les intervenants semblent vraiment ne rien comprendre aux mécanismes de l'économie d'un pays en particulier et du monde en général.

Aussi, ai-je jugé bon d'y insérer mon propre commentaire sous la signature habituelle de misguemas, où je me montre très critique des positions défendues, tant par TSA que par ses lecteurs.

Le voici, ainsi qu'il suit, dans son intégralité.

********************************************************************
Commentaire de misguemas
:

Sans prendre aucunement parti pour le socialisme – « de la mamelle » algérien qui a servi trop d’hypocrites – , l’on ne peut quand même porter au pinacle le capitalisme pur et dur, de Barre, de Keynes, de Ricardo, etc. Dans la crise mondiale actuelle, qui démontre une fois de plus les limites aussi déplorables qu’iniques de ce capitalisme débridé, le monde d’aujourd’hui se cherche d’ailleurs une voie intermédiaire. Du coup, l’Etat tente de reprendre un peu partout une part active dans le contrôle et la conduite des affaires, créant ici des restrictions, limitant là les pouvoirs des dirigeants principalement financiers, instaurant des garde-fous pour prévenir un nouveau crash financier susceptible de casser définitivement l’ensemble du système. Car celui-ci est usé, bien usé, comme l’avaient bien prédit Marx et ses amis. Faute d’avoir prévu, en effet, les catastrophes, pas plus que les antidotes à elles liées, qui sont la préoccupation du monde d’aujourd’hui, toutes les règles qui ont permis l’essor du capitalisme moderne ne conduisent désormais nulle part. Bien que des signes admettent, depuis quelques semaines, son état de stabilisation, la crise n’est pas derrière nous, en vérité. Elle est toujours présente et menace l’avenir. Les plus grands analystes, conscients de sa gravité en profondeur, savent que ses effets incontournables s’inscrivent dans un futur proche : des centaines de milliers de milliards de dollars investis dans l’immobilier dit des subprimes gangrènent toujours l’ensemble du milieu financier international, et par voie de conséquence l’économie mondiale en général. Et aucune parade n’est envisageable, dans l’état actuel des moyens étatiques, pour enrayer une déferlante de cette ampleur.

Pour un pays comme l’Algérie, dépouillé quasiment de toute économie créatrice de richesses, vidé de sa substance par la mise sous hypothèque en Amérique de ses pétrodollars, ruiné de l’intérieur par des apparatchiks se servant directement et sans retenue dans les caisses de l’Etat, peut-on vraiment condamner la reprise en mains de ses gisements pétroliers ? Ses dirigeants n’avaient-ils pas cédé, trop facilement d’ailleurs en suscitant des interrogations, au champ des sirènes pour avoir osé, un temps, bazarder d’un trait de plume la source première du gagne-pain des Algériens, leur pétrole ?

Il faut plutôt se féliciter qu’un Chavez ait pu avoir assez d’influence sur ces incapables pour les amener à temps à résipiscence. Il faut lui savoir gré d’être venu au moment opportun pour rouvrir les yeux à ces étranges fossoyeurs de l’Algérie, qui, du reste, s’accrochent diablement encore au pouvoir contre la volonté du peuple et malgré les turpitudes qui les désignent à la vindicte publique.

Maintenant, que des affairistes nationaux se mettent en travers, pour dénoncer inconsidérément cette influence exercée, fort à propos faut-il en convenir, par Chavez sur son collègue algérien, cela ne doit pas être considéré outre mesure comme un acte à redouter. Les Algériens eux-mêmes savent, à travers les seules cogitations parfois indignes de nombre de ces hommes d’affaires, qu’ils ne peuvent rien en attendre de constructif. Ils sont là, en grande partie, pour profiter eux aussi de la manne pétrolière, en se fixant dans des secteurs économiques à rendement maximum et immédiat et non dans le souci de créer de la valeur ajoutée et des emplois. L’on sait, au demeurant, avec quel empressement et frénésie certains s’emploient à rechercher où placer hors du pays leurs capitaux, pour assurer leur retraite ultérieure.
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