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 Les affaires et la presse algérienne

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2 participants
AuteurMessage
Hérisson

Hérisson


Nombre de messages : 249
Date d'inscription : 07/04/2007

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MessageSujet: Les affaires et la presse algérienne   Les affaires et la presse algérienne EmptySam 7 Avr - 22:44

Dans un petit entrefilet, paru en page 23 d’aujourd’hui, El-Watan s’offusque d’entendre Mokri, du MSP, « confondre la famille de la presse et la famille des hommes d’affaires ».

Bien naïf est le malheureux correspondant qui rapporte le propos. N’ayant sans doute aucune idée, particulièrement chez El-Watan, du montant des affaires brassées par ce journal, et partant des marges bénéficiaires faramineuses que se partagent régulièrement ses associés, ce pigiste croît probablement que les propriétaires de journaux perçoivent sensiblement les mêmes rémunérations que les journalistes qui cravachent dur pour gagner leur salaire de fin de mois, parfois même non déclaré, donc hors de toute protection sociale.

Quand on sait qu’une page de publicité d’El-Watan ou d'El-Khabar – plus de la moitié de l’espace total y est le plus souvent consacrée ici et là – coûte au client la bagatelle d'environ 100 000 DA, il est facile de faire le compte des recettes colossales nettes, grâce auxquelles d’ailleurs ces deux journaux se sont permis récemment l’investissement si important d’une nouvelle rotative flambant neuf. De là à faire le lien avec les bénéfices répartis dans les mains d’une petite dizaine d’associés, c’est à se demander pourquoi l’Etat continue-t-il d’ouvrir ses locaux, pour un loyer dérisoire, à des journaux de cette dimension, d’un côté ; et, de l’autre, pourquoi le fisc épargne-t-il à ces entreprises florissantes les retombées de contrôles tatillons qu’il s’acharne bien souvent à distribuer sans discontinuer à l’ensemble des autres entreprises privées du pays.

Le fait, de surcroît, est qu’aucune de ces entreprises de presse, petite ou grande, bénéficiaire ou déficitaire, n’obéit jusqu’ici aux dispositions élémentaires légales qui les contraignent à publier régulièrement leurs bilans annuels, comme cela se pratique couramment du reste à travers le monde.

Alors ! Mokri a-t-il eu tort de prendre la famille de la presse pour des hommes d’affaires ?
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Ouahiba

Ouahiba


Nombre de messages : 227
Date d'inscription : 14/05/2007

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MessageSujet: Re: Les affaires et la presse algérienne   Les affaires et la presse algérienne EmptyMar 9 Oct - 22:41

Ce qui me turlupine personnellement, dans la presse algérienne particulièrement francophone, c'est bien cette course à la fortune expliquant le laisser-aller déplorable qui continue de marquer de plus en plus négativement un grand nombre de journaux, y compris nombre de ceux qui se considèrent au premier rang, de par leur tirage ou leur audience.

Exceptés peut-être El-Moudjahid, l'organe officieux qui rassemble un grand nombre de journalistes expérimentés et de talent maîtrisant d'ailleurs au mieux la langue française, et El-Watan également où l'on sent une nette amélioration depuis ces deux ou trois dernières années, les autres journaux présentent hélas des lacunes qui n'incombent pas toujours au rendement insuffisant des correcteurs ou à leur manque de qualification. Les efforts qu'on y fournit généralement restent maigres voire inacceptables pour des organes qui totalisent, pour certains d'entre eux, plus de quinze ans d'expérience.

Quand on décompte ensuite le nombre de pages exclusivement réservées à la publicité, on a une meilleure idée encore de l'incapacité avérée des rédactions en place de pouvoir remplir leur journal, en cas de coupure nette de cette publicité. Et l'on ne peut arborer le prétexte des revenus peu satisfaisants des publications pour justifier leur entêtement tenace à ne pas s'ouvrir sur la modernité et le développement. Faute de recruter davantage de journalistes compétents ou d'en former de nouveaux pour assurer la relève, ces dernières vivent aujourd'hui encore sans perspective et à très courte vue.
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