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 Le capitalisme condamné à ne jamais pouvoir s'amender

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karou

karou


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Date d'inscription : 11/05/2007

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MessageSujet: Le capitalisme condamné à ne jamais pouvoir s'amender   Le capitalisme condamné à ne jamais pouvoir s'amender EmptyJeu 3 Avr - 21:40

Il y a sans nul doute du bon dans le capitalisme, par sa façon de susciter l'émulation et la concurrence, de pousser à la roue pour innover dans les méthodes de production et de commercialisation, de faire profiter en premier le consommateur en lui livrant des produits mieux faits et à prix réduits. C'est surtout grâce à ce système que des découvertes utiles de plus en plus nombreuses, que des produits toujours performants et de bonne qualité sont disponibles en quantité plus que suffisante et à bon marché.

Cependant, à cause du chantage permanent qu'il exerce sur les travailleurs, particulièrement quand ces derniers sont pris bien souvent au dépourvu, le capitalisme réunit toutes les tares justifiant qu'on l'exècre et qu'on le combatte. Malheureusement, parce qu'aucun système, y compris le communisme qui a lui aussi superbement échoué, n'est susceptible de le remplacer, le monde se trouve contraint de le subir ou de le supporter, même quand, acculé vers ses derniers retranchements, il donne plutôt envie de vomir.

Le cas de cette petite manufacture de textiles de Hénin-Beaumont (dans le Pas-de-Calais) rejoint malheureusement nombre d'autres du même genre qui dévoilent le vrai visage hideux des capitalistes.

Ainsi, dans cette fabrique du nom de STAF, une petite filiale d'une entreprise italienne Sinterama, l'on n'a rien conçu de mieux pour faire avaler la pilule du licenciement décidé à l'endroit de 7 travailleurs sur 34 que de leur proposer, conformément à la loi régissant la question, un recasement en Turquie ou au Brésil à raison d'une rémunération ramenée respectivement à 230 et 315 euros, faute de leur trouver des places au niveau de leurs filiales européennes.

Sans considération pour leur situation personnelle et surtout pour les tracasseries de déracinement que leur occasionnerait une expatriation vers des contrées aussi lointaines, dans lesquelles ils n'ont peut-être jamais mis les pieds, l'entreprise en question ose encore justifier son attitude par le chômage qui persiste aussi en Italie.

Dire encore que des aides publiques ont déjà été versées par le passé à la filiale française pour la soutenir vraisemblablement devant la concurrence, afin de préserver justement l'emploi de ses travailleurs, le conseil général de la région ne peut être que fondé à demander désormais leur remboursement.
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