Ouahiba
Nombre de messages : 227 Date d'inscription : 14/05/2007
| Sujet: Jamais président algérien n'a obtenu le bac Sam 17 Nov - 19:48 | |
| Ali-Yahia Abdennour semble être très satisfait de l'audience accordée à son dernier ouvrage, " La dignité humaine", mis en vente le même jour que le dernier aussi de Benchicou, tous deux, est-il besoin de rappeler, ayant été interdits de vente à la dernière foire du livre d'Alger. La dignité humaine pose, selon l'auteur : " Tous les problèmes de la décennie noire (période où Chadli présidait aux destinées du pays). Le peuple algérien doit être un peuple souverain qui, par un vote libre, désigne ceux qui doivent gérer le pays. Il n'a pas besoin de tuteur, ou que l'on vote pour lui... Il n'y a pas de démocratie sans liberté, sans justice. L'éducation doit former les citoyens. le régime doit laisser la place aux jeunes qui pourront installer la démocratie. Dans ce pays qui compte 800 000 intellectuels, aucun des présidents n'a le baccalauréat ". Ali-Yahia est un avocat du barreau d'Alger, qui vient de céder sa place de président de la Ligue algérienne de défense des droits de l'homme à Hocine Zahouane. Le parcours de l'auteur se résume en gros à une formation d'instituteur qui s'est réfugié en Tunisie, lors de la guerre de libération de l'Algérie. Dans la capitale tunisienne, il s'était approché des allées du GPRA et participé essentiellement à la fondation de la centrale syndicale UGTA. A l'indépendance, il a été désigné député du groupe de Tizi-Ouzou, avant d'occuper, brièvement et par deux fois, le poste de ministe des Affaires sociales, au lendemain du coup d'Etat de juin 1965. Ayant poursuivi des études de droit, dès son retrait des fonctions ministérielles, il est devenu avocat, spécialisé durant les années quatre-vingt-dix dans la défense des militants du FIS. Il a même été invité comme membre actif à la conférence de Saint-Egideo de 1994/95 qui s'est achevée sur une plateforme d'accord des islamistes pour partager le pouvoir avec le régime en place. | |
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