Une interview fort instructive a été insérée ici même, sous la rubrique "société", qui fait état, en particulier, de la désaffection incompréhensible du monde arabe, cause principale de son déclin, pour sa culture originelle. Ainsi, Georges Corm, Libanais de nationalité, ancien ministre des finances, et universitaire expérimenté, auteur de cette observation, n'a pas tort de constater que les Arabes, trop imbus sans doute de leur culture exclusivement arabo-islamique, feignent d'ignorer totalement, dans le cas de l'Afrique du nord notamment, la culture amazighe, qui est pourtant suffisamment millénaire pour transmettre un enseignement autrement bien plus instructif que celui pouvant être recueilli des peuplades bédouines.
C'est le cas, aujourd'hui, de cette lettre d'inspiration purement colonialiste, venant d'un Palestinien, qui plus est colonisé lui-même, et selon toute vraisemblance diplomate accrédité à Alger, que je reproduis ici. Je l'ai piquée du site http://racinesdoutremed.com.
En un sens, les Algériens, d'essence amazigh principalement, reçoivent là la gifle parfaitement méritée comme contrepartie des dons que leur pays continue d'offrir généreusement au peuple de Palestine pour résister au calvaire israélien qu'ils endure depuis maintenant six décennies. Le dernier don en date vient d'être fait, il y a deux ou trois jours à peine à hauteur de 60 millions de dollars par Boutef, à partir du Liban où il se trouvait en réunion avec ses frères arabes.
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Une élève palestinienne scolarisée dans une école de la ville de Aïn-El-Hammam en Kabylie a fait, dernièrement, l’objet d’une correspondance adressée par l’ambassade de Palestine à Alger au Directeur de l’éducation de la wilaya de Tizi-Ouzou pour la dispenser des cours de la langue tamazight enseignée à tous les élèves de cette école.
Cette demande de dispense nous renseigne bien sur les intentions de nos frères arabes sur tout ce qui concerne l’histoire, la culture et l’identité de l’Algérie qui n’a jamais ménagé ses efforts pour les aider. Cette élève palestinienne avait tout à gagner en découvrant une langue que parlent ses voisins et ses camarades de classe. Ainsi, elle se serait rapprochée d’eux davantage pour mieux les connaître. Elle aurait pris exemple sur ces imazighen qui apprennent la langue arabe sans complexe aucun.