Dix-neuf personnes ont été tuées et cinquante autres blessés, aujourd'hui, dans un raid de l'armée israélienne sur Gaza, en territoire palestinien.
Cette attaque s'est produite au lendemain des premières négociations engagées par le gouvernement du président Abbas avec Israël dès la fin de la visite de Bush dans le pays. Elle sonne comme une espèce de camouflet magistralement administré à l'autorité palestinienne qui croyait naïvement sans doute obtenir la paix en pliant l'échine.
Est bien à plaindre Abbas qui continue insolemment de pactiser avec le diable ! Pour preuve, y a-t-il eu une seule protestation de ce monde dit civilisé pour fustiger un massacre épouvantable qui a davantage atteint les civils que les terroristes du Hamas qui étaient soi-disant visés ?
En vérité, du temps déjà d'Arafat, la résistance palestinienne s'est fourvoyée dans les méandres de la corruption qui l'a graduellement anéantie pour n'être plus aujourd'hui qu'un résidu de ventripotents plutôt tournés vers la course aux privilèges et aux fortunes, au détriment des intérêts premiers de la lutte pour la libération du pays.
Et si Mme Arafat, elle-même, se revendique de la nationalité tunisienne, au mépris de la sienne d'origine, c'est sans doute là le résultat de son écoeurement. Mais tel exemple indigne du combat gaillardement mené par son feu mari est loin d'être excusable, tout comme les méprises répétées et irréparables du président Abbas.