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| Une drôle d'affaire met Sarkozy dans ses petits souliers | |
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Aram
Nombre de messages : 172 Date d'inscription : 06/04/2007
| Sujet: Une drôle d'affaire met Sarkozy dans ses petits souliers Lun 21 Jan - 21:20 | |
| L'arrestation à Lyon d'un banquier suisse jette une curieuse ombre sur les relations qu'auraient indirectement entretenues Sarkozy avec le grand banditisme, par l'entremise de l'un de ses proches, Patrick Devedjian. Le journal, La Tribune de Genève, qui publie l'information, pose de troublantes questions. Voici son article :
************************************************************************ Sarkozy a-t-il joué un rôle dans l'affaire du banquier génevois détenu à Marseille?
Mêlé à une affaire de grand banditisme, le financier se serait vu proposer un étrange contrat par le juge chargé de l'enquête. ALAIN JOURDAN | 19 Janvier 2008 | 00h48 En fouillant dans les affaires de François Rouge, l'ex-président de la Banque de Patrimoines Privés (BPP), les enquêteurs français vont de surprises en surprises. «C'est une affaire à tiroirs. Vous allez voir!» promet un policier qui connaît bien le dossier. Un des tiroirs renfermerait-il Nicolas Sarkozy lui-même? C'est en tout cas une présomption du juge qui, selon l'avocat Marc Bonnant, demande à son client d'éclaircir le rôle de l'actuel président de la République, lors de la réouverture du Cercle Concorde, un établissement de jeu parisien rouvert en 2005. Voilà bientôt deux mois que le banquier genevois dort derrière les barreaux de la prison des Baumettes, à Marseille. Arrêté dans un restaurant près de Lyon le 26 novembre (24 heures du 4 décembre 2007), il est toujours à l'isolement. Il a perdu six kilos et aurait confié à son entourage souffrir des conditions de détention. Mêlé à une affaire de grand banditisme, il se retrouve poursuivi pour «blanchiment d'argent et association de malfaiteurs». On le soupçonne, en effet, d'avoir voulu recourir à des méthodes expéditives pour éliminer l'un des clans corses, devenu trop gourmand, auxquels il s'était associé pour reprendre le Cercle Concorde. Selon son avocat, le banquier genevois aurait été récemment extrait de sa cellule pour s'entendre proposer un deal par l'un des juges: l'éclaircissement sur le rôle d'un proche du président français, Patrick Devedjian, et de Nicolas Sarkozy lui-même, en échange d'un statut de témoin repenti, comme en Italie. L'enquête a en effet conduit les policiers à s'interroger sur l'étrange bienveillance des pouvoirs publics à l'égard d'un Cercle Concorde autour duquel gravitent tous les caïds corses et marseillais. Sa demande de réouverture a été plusieurs fois refusée jusqu'à l'arrivée de Nicolas Sarkozy au Ministère de l'intérieur en 2005. L'actuel locataire de l'Elysée aurait prêté l'oreille à ceux qui dans son entourage, notamment Patrick Devedjian, essayaient de le convaincre de passer outre les réticences de ses services. Etonnante complaisance Cette complaisance étonne les enquêteurs. Me Marc Bonnant, lui, ne décolère pas contre le magistrat qui s'entête à «chercher la piste politique». «Mon client n'a vu Patrick Devedjian qu'une seule fois, une heure.» Non seulement François Rouge n'aurait pas accepté le marché, mais les choses se seraient plutôt mal passées entre lui et le magistrat. Reste que le banquier a beau jeu d'avancer en guise de défense que ses associés, présentés aujourd'hui comme des figures du grand banditisme, étaient hier dans les petits papiers des autorités, qui ne les jugeaient pas si infréquentables. | |
| | | Lam
Nombre de messages : 182 Date d'inscription : 24/11/2007
| Sujet: Re: Une drôle d'affaire met Sarkozy dans ses petits souliers Lun 21 Jan - 21:53 | |
| Mais, un premier article du même journal, paru la veille, donne encore quelques détails assez croustillants qui jettent un peu de lumière sur les liens tissés autour de la Françafrique. Il n'est pas vain d'en prendre connaissance, même s'il comporte quelques répétitions avec le second. Sarkozy lié à l’affaire du banquier génevois ? François Rouge, ex-président de la Banque de Patrimoines Privés, a reçu une proposition explosive d'un juge. Il devrait clarifier le rôle de l'actuel président de la République en faveur de la réouverture d'un cercle de jeux. En échange, le banquier obtiendrait le statut de «repenti». Son avocat génevois, Me Marc Bonnant, s'insurge.
[size=9]ALAIN JOURDAN | 19 Janvier 2008 | 00h00 En fouillant dans les affaires de François Rouge, l'ex-président de la Banque de Patrimoines Privés (BPP), les enquêteurs vont de surprise en surprise. «C'est une affaire à tiroirs. Vous allez voir!» promet un policier qui connaît bien le dossier. Un des tiroirs renfermerait-il Nicolas Sarkozy lui-même? C'est en tout cas une présomption du juge qui, selon l'avocat Marc Bonnant, demande à son client d'éclaircir le rôle de l'actuel président de la République, lors de la réouverture du Cercle de jeux Concorde en 2005, alors qu'il était ministre de l'Intérieur. Toujours à l'isolement
Voilà bientôt deux mois que le banquier génevois dort derrière les barreaux de la prison des Baumettes, à Marseille. Arrêté dans un restaurant près de Lyon, le 26 novembre, le banquier génevois, 46 ans, est toujours à l'isolement. Il a perdu six kilos et aurait confié à son entourage souffrir des conditions de détention. Mêlé à une affaire de grand banditisme, il se retrouve poursuivi pour «blanchiment d'argent et association de malfaiteurs». Au lendemain de son arrestation, il quittait la présidence de la Banque de Patrimoines Privés dont il détient plus de 20% des parts. Si le banquier se retrouve aujourd'hui dans les griffes des juges marseillais, ce n'est pas pour des broutilles. On le soupçonne, en effet, d'avoir voulu recourir à des méthodes expéditives pour éliminer l'un des clans corses, devenu trop gourmand, auquel il s'était associé pour reprendre le Cercle Concorde, un établissement de jeux parisien rouvert en 2005. Actionnaire de référence à travers la société Sextius, domiciliée à l'étude de Me Bénédict Fontanet, le banquier s'est ainsi retrouvé impliqué dans ce qui ressemble à une guerre des gangs. Au menu: fusillades, exécutions sommaires, menaces... Suffisant pour que certains affublent François Rouge du sobriquet de «banquier de la pègre». L'histoire pourrait s'arrêter là. Sauf qu'en fouillant entre Genève, Marseille et Paris, les enquêteurs français sont allés de surprise en surprise. D'abord, ils ont découvert que François Rouge avait, par l'entremise du célèbre avocat Jacques Vergès, sollicité l'assistance de l'ancien supergendarme Paul Barril.Lequel dort, lui aussi, dans une cellule des Baumettes depuis le 24 décembre. Pris dans la nasse pour avoir suggéré à François Rouge de prendre contact avec Olivier Bazin, une figure des réseaux Françafrique apparemment prête à venir en aide au banquier. Un langage martial
De quelle manière? Les comptes rendus des écoutes téléphoniques réalisées en France laissent supposer qu'il n'était pas exclu d'avoir recours à des méthodes expéditives. Ce que les intéressés nient farouchement aujourd'hui. Me Marc Bonnant, l'avocat de François Rouge, reconnaît que le vocabulaire utilisé par son client est «martial et viril», mais assure qu'il s'agissait juste «d'intimider» des rivaux, pas de les éliminer physiquement. Les juges ont encore du pain sur la planche. Le scénario est confus. Ce qui l'est de moins en moins, c'est le second volet de l'affaire, jusque-là occulté et qui renvoie aux contrats pétroliers et à la politique française. Peut-être la vraie source des ennuis de François Rouge. [b] | |
| | | Nabila
Nombre de messages : 224 Date d'inscription : 14/05/2007
| Sujet: Re: Une drôle d'affaire met Sarkozy dans ses petits souliers Lun 21 Jan - 22:35 | |
| Un autre article qui vient de tomber dans le site "Bakchich" va encore plus loin dans l'analyse de cette affaire aux puanteurs bien mafieuses assurément. Devedjian, qui est mis en cause de bout en bout dans ce "cirque" semble se rétracter derrière une bien curieuse perte de mémoire. A lire : oooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
Les ramifications politiques dans l’affaire du Cercle Concorde sont incontestables. Un journal marseillais est revenu sur le rôle supposé de Patrick Devedjian
Le dossier du Cercle Concorde, que les pouvoirs publics ont autorisé et laissé en activité alors qu’il était aux mains du grand banditisme, intrigue jusqu’aux sphères politiques les plus hautes. Patrick Devedjian, il serait intervenu deux fois dans le dossier, selon Marseille l’Hebdo (9 janvier). La première fois à la mi-2005, afin de faciliter la ré-ouverture du cercle de Jeux en obtenant le feu vert du ministère de l’Intérieur. La seconde, courant 2007, alors que la guerre des bandes faisait rage, pour s’assurer le contrôle du pactole généré par ce temple parisien du poker. Toujours selon Marseille l’Hebdo, des éléments confirmant des interventions ou des actions de lobbying émanant de diverses personnalités pourraient figurer dans le dossier d’instruction des juges marseillais. Interrogé par Bakchich, Marc Bonnant, l’avocat de François Rouge, le banquier suisse au cœur de ce tumulte, a confirmé les propos qu’il a tenus dans l’hebdo marseillais. Des contacts entre son client et le secrétaire général de l’UMP ont bien été établis. « Rouge est allé voir Patrick Devedjian, pour lui expliquer ses ennuis avec les mafieux corses (…) Il le connaît bien, ils ont travaillé ensemble sur divers dossiers par le passé », assure l’avocat.
Pour toute réponse, Devedjian lui a conseillé de fermer le « Concorde », ce qu’a refusé le banquier, et lui a dit qu’il le rappelerait. « Ce qu’il n’a jamais fait », affirme son avocat. Devedjian a affirmé qu’« il ne se souvient pas connaître à titre personnel ce François Rouge, il a bien croisé des banquiers suisses dans le cadre de ses affaires, mais c’était il y a longtemps ». Ce que Bakchich est en mesure d’affirmer, à partir de deux sources distinctes, c’est qu’outre l’intervention éventuelle de Patrick Devedjian, un sportif de haut niveau, proche de Chirac est bien intervenu en 2005 en faveur de la réouverture du cercle jeux. Il s’appelle David Douillet. Commentaire de son épouse Valérie qui « n’a rien vu » de tout cela, dans Marseille l’Hebdo : « Nous jouons au poker avec les enfants à la maison, pas plus ». Une certitude, les ramifications politiques de ce dossier sont incontestables. Un collègue qui a ses entrées place Vendôme est catégorique : « Les allusions au secrétaire général de l’UMP ont mis en rage la Chancellerie ». Et pas seulement !
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