La Chine continue toujours de nous surprendre

Le développement et la croissance durable de la Chine ne sont plus désormais une simple vue de l'esprit, une chimère.

Le réveil chinois, réel et fulgurant, s'est accompagné d'un énorme effort dans la recherche scientifique et technique.

Pour preuve, après maintes démonstrations satisfaisantes de ses capacités, ce pays a annoncé, hier, le lancement, dès la fin du premier trimestre prochain, de son premier TGV capable de rouler à 300 km/h, soit exactement la vitesse atteinte par son célèbre concurrent français. Pékin projette de mettre en circulation à grande échelle ses nouveaux engins, à l'occasion des prochains jeux olympiques mondiaux prévus pour l'été, et dont elle a quasiment achevé l'ensemble des infrastructures requises.

Et ces prouesses sont à l'image d'une autre réussite en amont : 4 millions de demandes de brevets sont à inscrire à l'actif de ses chercheurs. Certes, dans ce chiffre extraordinairement élevé et peu commun sont incluses celles sollicitées par des étrangers. Mais, en majeure partie, c'est aux autochtones qu'il revient. D'après le SIPO (Office national de la propriété industrielle), cité par l'agence Xinhua, le dernier million de ces demandes appartient à 60.8 % à des Chinois, contre 47.8 % dans le premier million. Dire que la loi elle-même sur les brevets n'a été publiée qu'en 1985 donne l'exacte mesure de l'avancée considérable et sans doute unique de ce pays en un peu plus de deux décennies.

Les Chinois construisent donc, progressent, innovent, tout en collant aux réalités immédiates dans un monde en continuelle ébullition et chargé de grandes incertitudes.