Par référendum organisé hier à l'initiative de l'UDC, les Suisses ont voté à 53 % une proposition de loi qui vise l'expulsion automatique des étrangers qui se seront rendus coupables de crimes ou de délits, quelle que soit la nature ou la gravité de la faute commise.
La droite française (FN et UMP) se félicite de l'initiative suisse et des résultats du vote. "C'est une vraie leçon de bon sens de nos amis suisses administrée à leurs voisins européens confrontés aux mêmes problèmes de délinquance", écrit en particulier le collectif de la "Droite populaire" de l'UMP dans un communiqué qui ajoute : "Les étrangers qui respectent les lois du pays d'accueil sont les bienvenus, ceux qui les violent doivent faire l'objet d'une procédure d'expulsion après avoir purgé leur peine".
"La France devra bien, elle aussi, changer sa législation à ce sujet, si elle veut protéger plus efficacement ses ressortissants et les étrangers qu'elle souhaite accueillir. L'application de ce principe aura également une vertu pédagogique et dissuasive à l'égard de ceux qui seraient tentés de confondre hospitalité et laxisme", est-il encore indiqué par ailleurs.
Au nombre de cette Droite populaire, l'on recense des députés tels que Christian Vanneste, Lionnel Luca, Philippe Meunier, Jean-Paul Garraud et Jacques Myard, dont certains militent par ailleurs pour un rapprochement avec le Front national de J.M. Le Pen, dont les dirigeants Martine Le Pen et Bruno Gollnisch ont salué chaudement l'initiative suisse.