C'est à 64,1 % des suffrages que
La Russie unie a finalement emporté ces élections, après dépouillement de 98 % des bulletins, indique une dépêche AFP.
Le Parti communiste confirme sa deuxième position avec 11.6 %. Viennent derrière le LDPR avec 8,2 % et
Russie juste, 7,8 %.
Les deux partis de l'opposition,
Labloco et SPS, ayant obtenu respectivement 1,6 % et 1 % des voix, se voient donc refuser l'accès à la Douma, où le seuil d'admission est désormais établi à 7 % des voix minimum.
Le taux de participation se stabilise à 62 %. C'est seulement dans trois ou quatre jours que seront publiés les résultats définitifs.
Avec un tel succès, Poutine est donc assuré de conserver le contrôle à la fois sur le gouvernement et le parlement, au lendemain des Présidentielles à la candidature desquelles il n'aura pas pu, néanmoins, être admis.
Jusqu'ici, en vérité, rien ne permet d'assurer que Poutine restera au pouvoir en revêtant le titre de Premier ministre ou celui du principal dirigeant la majorité.
En attendant, les spéculations vont bon train quant à la fraude qui aurait émaillé ces élections. Tant à l'intérieur du pays et à l'initiative des partis perdants, comme le Parti communiste, qu'à l'extérieur, notamment en Europe ou aux Etats-Unis, on ne manque aucune occasion pour alléguer des trafics ayant permis à
Russie unie de gagner.