TSA - 29.03.2012
par Ali Idir
Le Front des forces socialistes (FFS) a dénoncé, ce jeudi 29 mars, « les convocations, pour interrogatoires dans les locaux des services de sécurité, des candidats portés sur les listes aux prochaines élections législatives ». Dans un communiqué signé par son premier secrétaire Ali Laskri, le plus vieux parti d’opposition en Algérie affirme que ces enquêtes présentées comme administratives, s’apparentent, dans la réalité à des enquêtes de police politique.
« Et peuvent être considérées comme des entreprises de pression, voire d’intimidation », estime le FFS qui s’interroge sur le but de cette démarche de la part des services de sécurité : « Mener une enquête administrative sur réquisition des services de la wilaya qui, par ailleurs disposent de tous les documents exigés par la loi, nécessite‑t‑il la convocation des candidats pour interrogatoires ? ». Le parti de Hocine Aït Ahmed craint « que ces procédés n’entraînent une détérioration du climat, déjà lourd, dans lequel se prépare le prochain scrutin ».