Relevé d'un blog ce propos non dénué de sens. Je le livre, sous quelques légères modifications, aux lecteurs :
Tout est question de ponctuation…
Un homme riche, à l'article de la mort, prit un papier et un stylo pour écrire ses dernières volontés. ” Je laisse mes biens à ma soeur non à mon neveu jamais sera payé le compte du tailleur rien aux pauvres".
Mais le mourant passa l'arme à gauche, avant de pouvoir achever la ponctuation de son billet testamentaire. À qui laissait-il sa fortune ? Son neveu décida alors de la ponctuation suivante : “ Je laisse mes biens à ma soeur ? Non! A mon neveu. Jamais sera payé le compte du tailleur. Rien aux pauvres. ”
Mais la soeur n'était pas d'accord. Elle ponctua le mot de la sorte : “ Je laisse mes biens à ma soeur. Non à mon neveu. Jamais sera payé le compte du tailleur. Rien aux pauvres. ”
Le tailleur demanda, à son tour, la copie de l'original et la rectifia à sa manière : ” Je laisse mes biens à ma soeur ? Non à Mon neveu ? Jamais ! Sera payé le compte du tailleur. Rien aux pauvres. ”
Là-dessus, les gueux de la ville entrèrent dans la maison et s'emparèrent du billet pour le modifier ainsi : ” Je laisse mes biens à ma soeur ? Non à Mon neveu ? Jamais ! Sera payé le compte du tailleur ? Rien. Aux pauvres. ”
Ainsi va la vie : elle nous propose une version de l'existence sans point ni virgule ; c'est à nous de la ponctuer… et c'est cette ponctuation qui fera toute la différence. ” Entre le point d'exclamation de la vie et le point d'interrogation de la mort : tout n'est que ponctuation. ”
Tristan Maya