C'était hier que ce chef de bande terroriste, que l'on dit repenti, devait se présenter à la barre, en compagnie de ses 6 acolytes, pour répondre des crimes innommables qui leur sont reprochés à tous.
Apparemment ni le ministère public ni les juges ne semblaient savoir les raisons pour lesquelles les services qui le détiennent ne s'étaient décidés à le livrer à la justice. Au demeurant, quatre des six autres criminels étaient également absents à l'audience. Du coup, il a été décidé, en l'absence même des dossiers accompagnant ces prévenus, de reporter l'ouverture du procès au tout début de l'année prochaine.
Hattab Hassan, le célèbre bandit, a déjà fait l'objet d'une condamnation à perpétuité à Tizi-Ouzou et d'une autre à la peine capitale à Batna.
L'on sait, d'après Zerhouni, le ministre de l'Intérieur, que cet inculpé se serait rendu aux autorités, le mois dernier, pour bénéficier des dispositions de la méprisable charte dite de Réconciliation nationale.
L'on sait aussi que tant d'autres criminels de son espèce ont été carrément graciés pour les crimes semblables qui sont leur oeuvre. Aussi, les Algériens ne se doutent nullement que ce fondateur du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), l'organisation terroriste qui écume encore aujourd'hui la région de Kabylie, s'en sortira sans peine libre de tout reproche, avec quelques millions de dinars en prime et un ou plusieurs logements gratuits.
C'est encore cela le résultat abominable de l'inclination islamiste de celui qui tient les rênes du pays aujourd'hui.