Moussa
Nombre de messages : 165 Date d'inscription : 13/03/2009
| Sujet: Le parti RCD de Saïd Sadi continue de se vider de sa substance Mar 15 Nov - 19:03 | |
| Ce que l'on avait annoncé en coulisse ces derniers jours se confirme, le psychiatre Boudarène, député de Tizi-Ouzou et membre de l'exécutif du RCD a déposé sa démission, après celle déjà rendue publique de Mohand Akli Aoudj, membre du Conseil national du parti. Voici le papier publié à cette occasion par TSA :
******************************************************************************* TSA - 15.11.2011 par Samia Amine Quelques mois après avoir été suspendu, le député Mahmoud Boudarène annonce sa démission du RCDNouvelle démission au Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD). Après Mohand Akli Aoudj, membre du conseil national du parti, c'est le député Mahmoud Boudarène qui annonce sa démission du RCD. « J'ai envoyé ma lettre de démission le 13 novembre au président du parti. Je reçois comme par hasard une lettre le lendemain pour passer par la commission nationale des conflits », indique‑t‑il ce mardi 15 novembre dans une déclaration à TSA. Mahmoud Boudarène et Mohand Akli Aoudj ont été suspendus en septembre dernier de toute activité militante. Le premier a été accusé de dénigrement, d'attaque et diffamation contre le parti et ses dirigeants. Le second est accusé d'indiscipline. « La direction nationale du RCD a décidé de me suspendre de façon arbitraire. Une décision qui a été motivée par un rapport délateur commis par une personne missionnée pour la circonstance (…) Par respect à un engagement politique que je ne veux pas renier (…) je souhaite aujourd’hui reprendre ma liberté », écrit Mahmoud Boudarène dans sa lettre destinée à Saïd Sadi. Le Dr Boudarène y déplore le fait que la médiatisation de sa suspension est intervenue avant même son passage par la commission. « Je n'ai aucun problème avec le projet de société du RCD, celui pour lequel je me suis librement engagé en 1991 », ajoutant ne plus être capable de s'y reconnaître aujourd'hui. « Beaucoup de choses ont changé. (…) Sans doute pas dans le sens qu'un grand nombre d'entre nous souhaitent. C'est sans doute pour cela aussi que je suis, depuis près de trois années maintenant, en grave conflit avec la direction du parti, que je suis mis en quarantaine », explique le député. Comme Mohand Akli Aoudj, le Dr Boudarène dresse indirectement un tableau peu flatteur de son ex‑formation politique. Un parti où la liberté d'expression est beaucoup plus une tare. « Je ne veux pas me taire quand ce pour quoi je me suis engagé avec le RCD me semble piétiné : la liberté d'expression. Quoi de plus normal dans un parti démocratique ! C'est pourtant ce qui m'est en réalité reproché…ma liberté de ton », regrette le Dr Boudarène. | |
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