Des manifestations de la présence de barbares islamistes se font récurrentes ces dernières semaines en Tunisie, un pays désormais soumis à la convoitise de cette engeance principalement issue du voisinage. Des actes terroristes sans grande portée les étayent, mais, aujourd'hui, un véritable échange de coups de feu a eu lieu entre deux terroristes, que l'on dit être libyens, et des forces de l'ordre, à Rouhia, non loin de la frontière algérienne, s'est soldé par la mort de quatre hommes.
Selon LeMonde.fr qui cite une source sécuritaire "deux hommes, arrivés de Sbiba [située près de la ville de Kasserine] se sont dirigés vers un parc de stationnement à Rouhia où un gardien les a aidés à transporter leurs bagages, mais il a été surpris par le poids de leurs bagages, et a alerté la police et l'armée".
Dans un communiqué, publié en arabe sur sa page Facebook, poursuit encore le site en ligne français, le ministère de l'Intérieur tunisien confirme que "des unités spéciales de la garde nationale et de l'armée avec l'aide de quelques citoyens ont pu, aux alentours de 6 h 55, découvrir trois terroristes armés dans la région de Rouhia". "Ces terroristes ont tiré sur des unités de l'armée et de la garde nationale, blessant trois soldats avec des balles réelles dont l'un d'entre eux, un colonel, est décédé", poursuit le ministère dans son communiqué. Selon la source sécuritaire, "le soldat Walid Haji et le colonel Tahar Ayari sont morts dans ces échanges de tirs".
"Deux de ces terroristes ont été tués, tandis que le troisième a réussi à s'enfuir", précise le ministère de l'intérieur. Selon la source sécuritaire, "les deux hommes [...] avaient sur eux des passeports libyens". Une source autorisée a, par ailleurs, déclaré à l'AFP que ces hommes sont "fortement suspectés d'appartenir à Al-Qaida". Ces deux hommes "portaient des ceintures d'explosifs" et il s'agit de "terroristes, fortement suspectés d'appartenir au réseau Al-Qaida", a ajouté cette source, écrit encore LeMonde.fr.
Profitant des désordres qui, en ce moment, agitent à la fois la Tunisie et la Libye voisine, les tueurs de l'Aqmi ne peuvent en effet trouver meilleur terrain pour semer la mort et tenter d'implanter leurs réseaux dont la dangerosité n'est plus à démontrer.