Venus assister Gbagbo à l'occasion de sa première audition aujourd'hui à propos de la crise née de son maintien au pouvoir à la suite de l'élection d'Ouattara à la présidence de la République, les avocats français Jacques Vergès et Marcel Ceccaldi se sont vu refuser l'accès du territoire ivoirien à leur arrivée à l'aéroport d'Abidjan, d'où ils ont été refoulés sur le prochain avion pour Paris, indique une dépêche de l'AFP.
"Les autorités se livrent à une palinodie de justice. Nous sommes expulsés contre toutes les règles", s'est indigné Marcel Ceccaldi, avant de préciser : "J'ai écrit un mail le 4 mai au procureur de la République d'Abidjan pour lui demander de favoriser notre entrée sur le territoire national ivoirien et nous sommes refoulés".
Les deux avocats ne semblaient pas disposer d'un visa en bonne et due forme, d'où leur interdiction de fouler le sol de Côte d'Ivoire.
De son côté, Jacues Vergès a estimé que "Manifestement, on ne veut pas que le président Gbagbo soit défendu. Je suis très pessimiste sur l'avenir d'un régime qui traite les avocats de cette manière", a-il déclaré.
Quant au troisième avocat appelé pour la circonstance, Me Lucie Bourthoumieux, qui bénéficiait d'une carte de résidente, elle a pu, certes, passer les contrôles d'immigration mais elle a été également refoulée avec ses confrères.
avec l'AFP.