Les services du gouvernement britannique ont été nouvellement épinglés pour la diffusion, via Internet, d'informations classées "secret défense".
C'est le journal Daily Star, repris par le Figaro, qui révèle que des internautes ont pu lire "les parties censurées d'un document sur la flotte de sous-marins nucléaires britanniques, en copiant-collant simplement le texte" inséré dans le site du Parlement, suite à une erreur de manipulation technique.
Par la même occasion, ces internautes ont disposé de "l'identité de plusieurs cadres du ministère en charge des dossiers sensibles", et pris note des "résultats d'une enquête d'experts décrivant la capacité des réacteurs des sous-marins nucléaires britanniques à résister à un accident catastrophique", etc.
Patrick Mercer, député conservateur et ancien officier de l'armée britannique, déplore que "Tous nos ennemis tentent de mettre la main sur nos armes et notre matériel nucléaire. Toute information, quelle qu'elle soit, peut les intéresser, et cela devient très dangereux", rapporte encore Le Figaro.
Il semble, d'après ce quotidien, qu'une autre gaffe imputée au ministère de la Santé britannique a donné lieu à la publication des noms des intervenants lors d'une réunion portant sur plusieurs affaires de sang contaminé. La simple impression de ce texte permettrait de lire les passages censurés en transparence, est-il indiqué dans ce journal.
Rappelons que, en novembre 2007, des disques durs d'ordinateurs portables ont été égarés, alors qu'ils contenaient des fichiers de 25 millions de bénéficiaires d'allocations familiales, avec noms, adresses, dates de naissance, numéros de S.S. et de comptes bancaires.