En moins de dix ans, Pékin s'est hissé au second rang mondial, après Washington, en matière de publication d'articles scientifiques, selon une dépêche AFP citant un rapport publié à Londres par la Royal Society, pendant de l'Académie des sciences en France.
Le Brésil, l'Inde mais aussi l'Iran, la Tunisie et la Turquie ont fait de sérieux efforts qui les propulsent dans les tout premiers rangs, aux dépens de nombreux pays occidentaux relégués à l'arrière plan.
La Chine succède au Japon, en s'accaparant de 10,2 % du nombre des articles publiés durant la période 2004 à 2008, alors qu'elle ne détenait que 4,4 % pour la période précédente de 1999 à 2003.
Les USA chutent de 26,4 % à 21,2 entre les deux périodes. Le Japon baisse à son tour de 7,8 % à 6,1 % et perd une place. Le Royaume-Uni s'assure la 3è place avec 6,5 % au lieu de 7,1 % précédemment. Berlin se situe au cinquième rang avec 6 % et enfin la France suit derrière avec 4,4 % contre 5 % auparavant.
L'ascension de nombreux pays émergents se traduit ici par la montée en puissance de leurs publications d'articles scientifiques, constate la célèbre Royal Society.
Celle-ci remarque l'avancée notamment fulgurante de la Turquie, dont un auteur a publié à lui seul 4 fois plus d'articles en 2008 qu'en 1996 ou encore de l'Iran dont la recherche passera à l'horizon 2030 de 0,59 % du PIB en 2006 à 4 %.
Il est remarqué enfin que 35 % des articles proviennent de coopérations internationales contre 25 % il y a quinze ans.
avec Le Point.fr