65 personnes périssent dans un séisme en Nouvelle-Zélande

Un séisme de magnitude 6,3 sur l'échelle de Richter a secoué, en milieu de journée, Christchurch, la seconde ville de Nouvelle-Zélande abritant 340 000 personnes.

65 morts, une centaine de disparus et des dizaines de blessés ont été enregistrés à l'issue de la première secousse puis des deux répliques qui s'ensuivirent peu après.

Des immeubles se sont écrasés dès le premier tremblement, surprenant et enfermant de nombreuses victimes sous les décombres.

Le chiffre des victimes est désormais révisé à la hausse : on parle maintenant de 98 morts et de 226 personnes toujours portées disparues, tandis que l'espoir de les retrouver vivantes s'amenuise. On compte parmi ces dernières de nombreux étrangers coincés notamment sous les débris d'une école effondrée.

Les secouristes n'ont enregistré aucun signe de vie des personnes prisonnières des décombres depuis 24 heures, indique-t-on sur place. Néanmoins, observe le Premier ministre, John key : "A travers le monde, en cas de désastre semblable, nous avons vu des miracles se produire, avec des gens retirés vivants des ruines des jours et même parfois des semaines après l'événement". "On ne peut pas abandonner tout espoir, mais il faut aussi être réalistes".

Le chiffre des décès grimpe désormais à 145, a indiqué le Premier ministre, John Key.

Les secouristes sont toujours à la recherche de 200 disparus. Mais n'ayant réussi à sortir aucun rescapé depuis mercredi, ces derniers se montrent désormais très inquiets, le temps passant et l'espoir s'estompant.

C'est le second séisme le plus meurtrier en Nouvelle-Zélande, après celui du 3 février 1931 qui avait causé 256 morts dans la baie de Hawke, dans l'île du nord.

Le Premier ministre a annoncé que deux minutes de silence seraient observées mardi en mémoire des victimes, exactement une semaine après la catastrophe, rapporte LeNouvelObs.com.

Deuxième ville de Nouvelle-Zélande, Christchurch qui doit accueillir plusieurs rencontres de la Coupe du monde de rugby, doit se préparer à la perspective d'en être privée alors que son stade a subi des dégâts, a déclaré samedi Gerry Brownlee. "Perdre les matches de la Coupe du monde serait un coup terrible pour Christchurch. Je ne veux pas que cela se produise mais nous devons être réalistes face à cette perspective", a-t-il déclaré, selon toujours LeNouvelObs.