La déconfiture du régime égyptien qui se précise, combinée au rassemblement prévu pour le samedi 12 prochain dans la capitale mais aussi dans d'autres agglomérations algériennes poussent le régime mafieux de Bouteflika à desserrer l'étau qui enserre les Algériens.
D'abord, après de multiples mesures prises soi-disant pour apaiser la rue qui gronde un peu partout dans le pays, il vient d'être décidé de retirer l'extrait de naissance S12 exigé pour la délivrance de la carte d'identité et du passeport.
Ensuite, des agréments de nouveaux partis politiques vont être incessamment signés et rendus publics. Il s'agit apparemment du Parti (islamiste) de la liberté et de la justice (PLJ) de Mohamed Saïd, de l'Union pour la démocratie et la République (UDR) d'Amara Benyounes et du Front démocratiques (FD) de l’ancien Premier ministre Sid Ahmed Ghozali.
Enfin, des dizaines de journalistes étrangers ont reçu, chose singulière, leur accréditation pour couvrir les manifestations du 12 février à Alger, que l'on se prépare à contrer par la force avec le rappel de dizaines de milliers de policiers antiémeutes de l'intérieur du pays et la mise en place de barrages routiers interdisant aux usagers de la route en provenance des wilayas intérieures de rejoindre la manifestation.
Au reste, contrairement à la dernière marche organisée par le RCD à Alger et empêchée violemment par les sbires du pouvoir, cette fois la même manifestation est théoriquement prévue dans de grandes agglomérations algériennes, ce qui contraindra les forces de police à s'éparpiller pour les couvrir à défaut de les interdire.