Les Anonymous, du nom d'un groupe de hackers, qui s'en étaient pris, à Paypal et à Mastercards pour venger Assange le fondateur de Wikileaks dont les comptes bancaires avaient fait l'objet d'un blocage chez eux, avant de s'intéresser à la Tunisie de Ben Ali en brouillant tous ses sites gouvernementaux, promettent, selon un message transmis à El-Watan, qu'ils vont s'occuper très bientôt de l'Algérie et de ses sites Internet d'État.
"Au gouvernement algérien, nous, les Anonymous, annonçons que nous ne tolérerons aucune exaction de plus vis à vis du peuple. Ce qui se passe est inacceptable. Le peuple algérien affamé par un pouvoir aveugle et corrompu se voit réprimé lorsqu’il exprime sa colère", écrivent-ils dans ce message.
"Nous sommons le gouvernement algérien de cesser tout acte de répression. L’infiltration de policiers casseurs dans les cortèges est indigne d’un État de droit et ne masquera pas la vérité crue sur les pratiques ignobles auxquelles s’adonne ce régime. Nous serons particulièrement attentifs au déroulement de la marche prévue à Alger le samedi 22 janvier. Il est scandaleux que cette manifestation soit interdite", estiment-ils.
Ils préviennent enfin, toujours selon ledit message, que "pour chaque victime de la répression, le gouvernement algérien en payera le centuple". "Nous n'oublions pas les violations des droits de l'homme comme nous ne pardonnons pas les injustices".