L'État juif dont l'on a tant vanté la démocratie montre désormais son vrai visage hideux, qui évoque à n'en pas douter celui d'une autre époque d'entre les deux guerres de l'Allemagne hiltérienne. C'est peut-être là la façon du peuple juif de se venger des persécutions dont il était alors la cible. Seulement, et la différence est de taille, une nouvelle fois encore, ce n'est pas contre les oppresseurs nazis ou leurs descendants que les hébreux s'en prennent avec la même haine diabolique qui les distingue depuis leur installation en Palestine mais contre les authentiques descendants de cette Palestine meurtrie et dépecée, du moins contre la petite frange d'entre eux qui ont choisi en 1948 de s'accrocher contre vents et marées à leurs maisons, à leurs biens et à la terre qui les a vu naître.
C'est ainsi que ces juifs à la mémoire courte sont sortis dans la rue à 10 000, hier, pour appeler, avec l'appui de rabbins, leurs coreligionnaires à ne pas vendre ou louer d'appartements aux Arabes. Ils osaient même crier : "Nous ne permettrons pas aux Arabes de prendre nos filles". Dans la foulée, ils ont même agressé des Arabes à Jérusalem, puisque 9 d'entre eux ont été, semble-t-il, interpellés par la police.
Têtus, les faits sont là pour témoigner de l'arrogance d'un peuple, autrefois réduit au silence et dispersé à travers la planète pour maintes raisons, qui veut désormais se débarrasser non seulement des quelques dizaines de milliers de Palestiniens vivant encore sur la terre de leurs ancêtres mais aussi, et cela apporte en même temps la preuve de leur xénophobie primaire, des étrangers venus spécialement d'Afrique subsaharienne pour chercher pitance chez eux.
Il se trouvera, bien sûr et comme toujours, assez d'écrivaillons avisés pour trouver quelque justification à ces agressions aussi inhumaines que scandaleuses comme d'autres politicards habilement manipulés par le sionisme ont réussi à exonérer chaque fois Israël de ses crimes les plus abjects.