Un communiqué de la Maison Blanche indique que : "Les autorités ont été en mesure d'identifier et d'examiner deux colis suspects, l'un à Londres, l'autre à Dubaï. Ces deux colis provenaient du Yémen."
La police de Dubai a confirmé que "l'enquête sur des colis suspects en provenance du Yémen par le biais de la compagnie américaine de transport aérien FedEx a montré que (l'un de ces colis) était une imprimante d'ordinateur dont l'encre contenait des produits explosifs". Pour elle, "l'engin a été préparé de manière professionnelle" et "porte les caractéristiques semblables à celles utilisées par des groupes terroristes comme celui d'Al-Qaïda". Elle précise encore que l'explosif était du PETN (tétranitrate de pentaérythritol), le même explosif qu'avaient tenté d'utiliser le Nigérian Umar Farouk Abdulmutallab en décembre 2009 et Richard Reid il y a neuf ans, précise le journal Le Monde.
Grâce à cette piste, les policiers américains et saoudiens sont à la recherche d'un Saoudien, Ibrahim Hassan al-Asiri, dont le frère, auteur d'un attentat raté l'an dernier contre le responsable de la police antiterroriste de Ryadh, avait utilisé le même explosif, le PETN.
Une jeune femme, étudiante en médecine, a été parallèlement arrêtée à Sanaa, au Yémen. Elle est soupçonnée d'être l'émettrice des colis piégés et aurait appelé au téléphone la compagnie chargée de les transporter. Il semble, cependant, d'après son avocat, qu'on lui aurait volé sa carte d'identité que les organisateurs des attentats auraient utilisée pour brouiller les pistes.