Sarkozy, ayant échoué partout, tente de reprendre l'audience perdue auprès de ses électeurs en rejouant pour la nième fois la carte de l'insécurité ; cette même carte qui avait fait son fonds de commerce en 2002 pour faire élire Jacques Chirac à la tête de l'État, puis en 2007 pour se faire élire lui-même comme successeur de ce dernier.
Depuis quelques mois que sa cote baisse considérablement, il a innové en ouvrant le débat peu glorieux sur l'identité nationale puis en promettant ces tout derniers jours une loi visant à retirer la nationalité française à ceux, les beurs plus précisément, qui viendraient à commettre un crime contre les représentants de l'ordre ou à être reconnus polygames, etc.
Dans la foulée, il s'est déclaré aussi contre les Roms, les gens dits du voyage, répartis sur 300 camps dits illégaux dans l'hexagone.
Passant de la théorie à l'action, l'ordre d'expulsion du premier contingent d'une centaine de Roms originaires de Roumanie et établis sur un terrain municipal de Saint-Étienne (Loire) a été donné et mis à exécution dès avant-hier par la police.
Les expulsés ont été reconduits à la frontière pour être dirigés vers leur pays d'origine, Bucarest, pourtant membre de l'Union européenne, qui n'a jusqu'ici pas réagi.