D'après les statistiques définitives rendues publiques aujourd'hui en matière de pertes d'emplois en France, durant l'exercice 2009, l'économie a perdu quelques 256 000 postes de travail, principalement dans l'industrie.
Pour la plupart ces derniers sont considérés comme irrécupérables, les entreprises qui les ont subis ne formulant guère d'espoir de les retrouver sous l'effet de la crise mondiale qui s'installe avec l'intention apparente de perdurer.
Comme l'avait prédit le FMI en premier, la récession demeure un phénomène généralisé qui n'affecte pas un continent ou une catégorie donnée d'entreprises mais quasiment l'ensemble de l'économie des pays dits avancés ne trouvant plus de débouchés à la mesure de leur développement continu. Les pays pauvres s'enlisent dans leurs problèmes structurels qui ne permettent ni d'envisager un développement en perspective ni de se désengager de leur fort endettement pour la plupart. De plus, particulièrement en matière agricole, leurs débouchés sont quasiment nuls, les pays avancés poursuivant leur aide à leurs propres agriculteurs travaillant quasiment à perte un peu partout dans le monde.
En France, le chômage a de quoi inquiéter, d'autant que c'est la première fois depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale que des pertes aussi considérables d'emplois ont été enregistrées.
La reprise, contrairement aux attentes, s'amorce peut-être assez mollement aux Etats-Unis dans le secteur principalement tertiaire mais rien n'assure qu'elle se stabilisera et provoquera le déclic nécessaire pour entraîner avec elle l'ensemble de l'économie américaine mais aussi mondiale.