La Finul, la force de maintien de la paix sur la frontière libano-israélienne a donné raison, hier, à Israël quant à l'appartenance géographique des arbres démantelés au bulldozer par ses forces. Les arbres arrachés se situent bien du côté israélien, a-t-elle soutenu.
Aussitôt, la diplomatie américaine, par la voix de son porte-parole, Philip Crowley, a réagi en déclarant que les tirs de l'armée libanaise contre l'armée israélienne étaient "totalement injustifiés et délibérés".
Beyrouth, de son côté, continue à maintenir, par l'entremise de son ministre de l'information, Tarek Mitri, sa version selon laquelle l'arbre en cause se trouvait bien en territoire libanais.
Un communiqué de la Finul annonce, enfin, qu'elle "appelle les parties (...) à éviter toute action qui pourrait exacerber les tensions", à l'issue d'une réunion qualifiée de "constructive" entre son commandant, le général Alberto Asarta, et des hauts gradés des deux armées. "Les deux parties ont réitéré leur engagement à la cessation des hostilités", souligne ce même communiqué.