Christophe
Nombre de messages : 224 Date d'inscription : 13/07/2007
| Sujet: La dynastie "Le Pen" commence à voir le jour Mer 30 Juin - 16:05 | |
| Bruno Gollnisch, le bras droit de Jean-Marie Le Pen, ne peut plus s'en prendre qu'à lui-même. Lui, qui se dit disposer de la carrure, la discipline les compétences et les convictions indispensables pour prétendre à la succession de Jean-Marie Le Pen à la tête du Front national, doit désormais déchanter. Le président du parti extrémiste exclut formellement cette éventualité dans ses calculs. Certes, comme il l'a déclaré, dans une interview à France Soir mercredi, le professeur d'université a bien des compétences qui pourraient faire de lui « un très bon ministre des Affaires étrangères », avant d'ajouter : « Il a une culture très vaste, des convictions très établies, une vie exemplaire », mais « le problème de Gollnisch », explique encore le patron du FN, « c’est que ses amis sont extérieurs au Front, parce qu’ils l’ont quitté: Carl Lang, Bernard Antony, Jacques Bompard...» Pour Jean-Marie Le Pen, la succession est sans doute une affaire trop sérieuse pour ne pas être circonscrite, telle une dynastie, dans le cercle restreint de la famille. En d'autres termes, Marine Le Pen, en dépit de ses possibles insuffisances ou de son incompétence à diriger le parti, reste, de l'avis du fondateur du FN, la personne la mieux indiquée pour prendre la relève de l'héritage bien familial. Pour expliquer son choix, Jean-Marie Le Pen va jusqu'à prétendre que sa fille est « une chance pour la France », et vanter, comme s'il s'agissait d'une opération de marketing, les « qualités physiques, mentales, psychologiques, intellectuelles, affectives, caractérielles nécessaires ». Se voyant déjà aux commandes, Marine Le Pen estime que « Bruno est un homme extrêmement respectable dont j’aurai besoin, mais c’est un prof d’université, assez loin du terrain. » Attendons de voir la réaction des militants eux-mêmes du parti appelés à se réunir demain pour en discuter. | |
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