Dans le sous-sol de l'institut Gustave-Roussy de Ville-Juif (Val-de-Marne), une canalisation qui recueille les urines des malades traités en chimiothérapie se serait déboîtée, apprend-on dans le journal Le Parisien. Or, ces urines contiendraient des produits radioactifs utilisés en chimio.
Sept des dix ouvriers de maintenance appelés sur les lieux pour procéder au colmatage de la fuite se sont trouvés mal au contact sans doute de ces produits. Ils ont été immédiatement conduits à l'hôpital pour des soins. Leurs 3 autres camarades ne présentant aucun signe de souffrance ont dû les rejoindre plus tard pour les besoins d'un contrôle médical.
Le journal précise qu'aucune autre alerte n'a été enregistrée au niveau du reste du personnel de l'hôpital.
Le cas en cause pose le problème précisément des urines de malades sortant d'une séance de chimiothérapie. Généralement, sitôt le traitement achevé, ces derniers rejoignent leur domicile, où naturellement ils sont amenés à faire leurs besoins, donc à uriner. Là, les membres de leur entourage risquent-ils quelque contamination ?