C'est une espèce de douche froide que les USA, l'U.E. et la Russie ont essuyée aujourd'hui, suite à la déclaration de Massoud Mirkazemi, ministre du Pétrole iranien. "D'ici la fin de l'année, une série de raffineries entreront en service conformément au calendrier, si bien que dans deux à trois ans nous figurerons, je pense, parmi les plus grands exportateurs d'essence de la région et du monde entier", a-t-il déclaré dans une interview à une chaîne télévisée du nom de Russia Today.
Selon ce ministre, l'Iran : "produit suffisamment d'essence pour renoncer à son importation". Et pour bien préciser les choses, la question des carburants n'a même pas été abordée dans ses entretiens avec le ministre russe de l'Energie, Sergueï Chmatko.
Sur ordre des gouvernements américain, russe et européens, les principales sociétés qui fournissaient des produits pétroliers à Téhéran avaient été sommées de cesser leurs ventes, dans le cadre des sanctions concoctées de chaque côté.
Les produits raffinés du pétrole figuraient en effet au premier rang des fournitures devenues interdites à l'exportation vers l'Iran à compter de juin dernier, à partir de ces pays.
Cela prouve, une fois encore, que les renseignements à caractère économique et peut-être même militaire dont dispose tout l'occident sur l'Iran restent sinon incertains du moins très incomplets.