Le magazine France Loisirs, avec le concours de Facebook et d'Anna Gavalda, un écrivain en vogue, inaugure une première expérience de roman dit "collaboratif".
Avec l'objectif d'associer le plus possible d'auteurs en herbe à la rédaction de ce livre, le système consiste, à partir de l'incipit écrit par Gavalda, de donner à chacun des intervenants l'occasion d'écrire une suite de 700 signes environ. Il appartient ensuite à ces derniers de choisir, le leur exclu du champ du vote, lequel des écrits présentés mérite d'être retenu comme suite à donner à l'ouvrage qui, bien sûr, sera publié une fois terminé.
Chacun des trois auteurs considérés comme les meilleurs aura alors droit à un simple exemplaire gratuit dédicacé de Gavalda.
L'idée en elle-même est d'amener les différents concurrents à s'initier à la rédaction d'un roman. Ils s'auto-stimuleront à mesure de l'avancée de l'écriture.
Dans le prolongement de cette initiative, Michel Houellebecq, écrivain également connu, se propose lui aussi de donner à un auteur en herbe l'occasion d'écrire lui-même l'incipit d'un livre de 400 pages à paraître en septembre prochain à 120 000 exemplaires. L'écrivain se contente simplement d'indiquer qu'il y impliquera une suite de personnages, dont lui-même, en mettant en exergue un artiste contemporain qui expose des cartes Michelin.
Ces deux initiatives séparées sont-elles les prémices de la nouvelle littérature de demain ?