Présenté devant ses juges, le jeune homme en cause, de 21 ans, dont on n'a pas révélé l'identité, s'en est sorti avec une condamnation, non inscriptible au casier judiciaire, de 35 h de T.I.G. (travaux d'intérêt général) à effectuer dans un délai de 18 mois et à une amende de 3 fois 75 € de dommages et intérêts revenant aux 3 policiers plaignants qui ont déclaré avoir été mis en incapacité de travailler après son interpellation.
Il semble, en effet, que cette dernière ne s'est pas passée simplement. Le garçon s'était débattu farouchement face à ces trois lascars, qui l'ont étendu sur le sol, menotté, et roué de coups.
Par rapport, en effet, aux légères ecchymoses que les policiers avaient au visage, les traces des violences, beaucoup plus rudes, subies par le jeune homme ont certainement témoigné pour lui, puisqu'il a écopé d'une légère condamnation, alors que la loi prévoit, dans un tel cas d'espèce, jusqu'à six mois de prison ferme.
Dans l'histoire, l'on sait à présent les mots constitutifs de l'outrage : "Va te faire enculer, connard ; ici, t'es chez moi" a proféré exactement l'accusé, qui n'a pas manqué d'en dire plus long devant les juges quant à sa perception critique de la politique de Sarkozy.