Tout le tapage créé à dessein ces dernières semaines par le président français pour redorer son blason, qui se trouvait déjà terni au printemps par moult errements, se solde finalement par un échec complet.
Paris est aujourd'hui regardé comme la capitale du racisme et de la discrimination à grande échelle initiés par Sarkozy et sa bande de thuriféraires sortis bien souvent du néant.
Après l'U.E., c'est l'ONU et le Vatican qui viennent crier haro contre des décisions aussi irréfléchies qu'inconscientes prises contre des immigrés à grand renfort de déclarations tonitruantes du gouvernement français.
On annonce d'ores et déjà que 8000 Roms ont été expulsés depuis le début de l'année vers leur pays d'origine, la Bulgarie ou la Roumanie. L'élan étant pris, toutes les dispositions sont toujours en place pour poursuivre ces expulsions manu militari dans les semaines et les jours prochains, sans tenir le moindre compte des protestations véhémentes de la communauté internationale ni du caractère inhumain dont ces expulsions se couvrent tout particulièrement à l'endroit des enfants.
En France, où les gens ne se reconnaissent plus majoritairement dans une politique constituant un déni des droits de l'homme, les sondages donnent déjà 62 % d'électeurs ne souhaitant pas la candidature de Sarkozy pour un second mandat en 2012. Tous les concurrents potentiels se placent d'ores et déjà en meilleure position que lui et il est à prévoir, selon la tournure prise par les derniers débordements, que l'écart va se creuser davantage entre les candidats de droite et de gauche.
De plus, le penchant pour les riches de la politique menée par Sarkozy et son gouvernement s'est trouvé suffisamment illustré, ces derniers mois, par les affaires Woerth, Bettencourt, niches fiscales, etc., que plus personne ne croit plus à l'équité et la justice devant la loi comme le proclamait tant le candidat Sarkozy en 2007.
Toutes les conditions sont donc réunies pour donner un véritable coup de balai, en 2012, à l'immigré hongrois fraîchement devenu français, aussi instable que le montrent ses sempiternelles gesticulations dévalorisantes devant ses auditoires.