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| Israël est libre, lui, de produire et même de vendre des têtes nucléaires | |
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Tarascon
Nombre de messages : 225 Date d'inscription : 21/06/2007
| Sujet: Israël est libre, lui, de produire et même de vendre des têtes nucléaires Lun 24 Mai - 17:53 | |
| Un document publié par Le Guardian et repris par Le Monde révèle l'existence d'un accord conclu en 1975 entre Israël, représenté à l'époque par Shimon Pérès, ministre de la Défense, et l'Afrique du Sud. Il était question alors de ventes par Tel Aviv de têtes nucléaires à Johannesburg.
Israël, qui prétend donc interdire à ses voisins de posséder l'arme atomique, joue donc là un jeu qui dévoile amplement l'hypocrisie des grandes puissances et principalement les USA et la France qui couvrent ses activités illégales en s'estimant par contre en droit d'interdire à l'Iran de poursuivre ses activités nucléaires, y compris militaires éventuellement.
Il suffit de rappeler d'ailleurs le silence de ces capitales qui a entouré les massacres gratuits de civils palestiniens en janvier 2009 pour se convaincre du ridicule de leur position.
****************************************************************************** The Guardian" dévoile l'existence d'un accord nucléaire entre Israël et l'Afrique du Sud
LEMONDE.FR | 24.05.10 L'accord entre Israël et le pouvoir sud-africain aurait été négocié dans les années 70 par Shimon Pérès, alors ministre de la défense. Selon des documents d'origine sud-africaine que le quotidien britannique The Guardian s'est procurés, Israël aurait offert en 1975 de vendre des têtes nucléaires à l'Afrique du Sud, encore sous le régime de l'apartheid. La publication de ces documents, dénichés par Sasha Polakow-Suransky, un universitaire américain auteur d'un livre sur les liens entre Israël et l'Afrique du Sud, confirme des révélations faites peu après la fin du régime de ségrégation raciale par un ancien officier de la marine sud-africaine, Dieter Gerhardt, emprisonné en 1983 pour espionnage au profit de l'URSS. Il avait évoqué à sa libération un accord intitulé "Chalet", passé entre Shimon Pérès et Pieter Willem Botha, respectivement ministres de la défense israélien et sud-africain. Classé top secret, l'accord, qui n'a finalement pas abouti, prévoyait la fourniture de huit missiles à têtes nucléaires à l'Afrique du Sud, ainsi qu'une coopération militaire renforcée entre les deux pays. Mais jusqu'à présent, aucun document écrit n'était venu prouver son existence. DÉMENTI D'ISRAËL
Ces révélations embarrassent considérablement Israël, qui a d'ores et déjà démenti le contenu de l'article du Guardian, alors que s'ouvrent cette semaine à New York des négociations sur la non-prolifération nucléaire au Moyen-Orient. " Il n'y a pas une once de vérité dans l'article du 'Guardian', a déclaré Ayelet Frisch, porte-parole de Shimon Pérès. Nous déplorons que ce journal n'ait pas sollicité la présidence pour obtenir un commentaire. S'il l'avait fait, il aurait découvert que son article est erroné et sans fondement", a-t-elle ajouté. Elle a par ailleurs refusé de se prononcer sur l'authenticité des documents évoqués par Sasha Polakow-Suransky et publiés par The Guardian. Un peu plus tard dans la matinée, la présidence israélienne a diffusé un communiqué précisant qu'" il n'existait aucun document israélien ou aucune signature israélienne sur un document indiquant que de telles négociations ont eu lieu", poursuit la présidence qui affirme que les conclusions du quotidien sont " fondées sur une interprétation sélective de documents sud-africains et non pas sur des faits concrets". L'article met également à mal la position ambiguë d'Israël qui consiste, depuis des décennies, à ne pas nier la présence d'armes nucléaires dans son arsenal, sans toutefois en admettre ouvertement l'existence. Le quotidien britannique souligne en outre que ses informations discréditent le discours, tenu par les dirigeants israéliens, qui consiste à refuser tout accès au nucléaire aux pays jugés peu fiables, comme l'Iran. L'existence d'armes nucléaires en Israël est avérée depuis 1986 : le britannique Sunday Times avait alors publié des photographies montrant l'intérieur du site nucléaire de Dimona, un site qui aurait produit plus de deux cents ogives nucléaires, et donné des descriptions détaillées des procédés utilisés pour la fabrication d'éléments nucléaires. Mais là encore, aucun document écrit n'était venu corroborer ces informations. Audrey Fournier | |
| | | Tinhinane
Nombre de messages : 233 Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Israël est libre, lui, de produire et même de vendre des têtes nucléaires Lun 24 Mai - 19:42 | |
| Une autre preuve, s'il le fallait, pour démontrer qu'Israël dispose bien d'armement nucléaire, vient des révélations fournies, dans un passé déjà lointain, par un ancien technicien de Dimona, la centrale où se produisent les ogives nucléaires israéliennes.
Vanunu, c'est le nom de ce technicien qui a été poursuivi, emprisonné, libéré, remis encore en prison parce qu'il a "dit la vérité", se déclare toujours empêché de quitter le pays.
France 24 lui consacre un article que je reproduis ci-après : ********************************************************************************** Israël: l'"espion nucléaire" Vanunu de nouveau en prison
L'ex-technicien atomiste israélien, Mordehaï Vanunu, qui a purgé 18 ans de prison pour des révélations sur le programme nucléaire de son pays, a entamé dimanche une peine de trois mois de prison, a-t-on appris de sources judiciaires.
L'ex-technicien atomiste israélien, Mordehaï Vanunu, qui a purgé 18 ans de prison pour des révélations sur le programme nucléaire de son pays, a entamé dimanche une peine de trois mois de prison, a-t-on appris de sources judiciaires.
M. Vanunu avait été condamné en décembre à trois mois de prison ou trois mois de travaux d'intérêt public dans un quartier juif pour avoir violé un ordre lui interdisant tout contact avec des étrangers.
L'ex-technicien nucléaire avait exigé d'effectuer ses travaux uniquement dans le secteur arabe de Jérusalem-Est, dans la partie orientale de la ville annexée après sa conquête en 1967, ce qui lui avait été refusé.
"Honte à vous Israël (...) qui me renvoie en prison après 24 années, pour seul motif que j'ai proclamé la vérité", a déclaré le condamné, dans un communiqué, cité par le site Ynet du quotidien Yediot Aharonot.
"Ce que vous n'avez pas pu obtenir de moi en m'enfermant 18 années en prison, vous ne l'obtiendrez pas en m'enfermant trois mois", a-t-il proclamé.
M. Vanunu, 55 ans, a passé 18 ans en prison ferme, condamné pour "espionnage" après avoir communiqué des secrets nucléaires de l'Etat hébreu à l'hebdomadaire londonien The Sunday Times qui les avait publiés.
Ex-technicien de la centrale nucléaire de Dimona (sud d'Israël), il a été libéré en avril 2004 et, depuis lors, a déjà été inculpé à au moins 21 reprises par la justice pour avoir enfreint les restrictions à sa liberté.
Il lui est interdit de quitter le territoire national ou d'entrer en contact avec des étrangers, notamment des journalistes, sans autorisation préalable.
Converti au christianisme, M. Vanunu, qui ne se considère plus comme Israélien, a demandé en vain l'asile dans plusieurs pays occidentaux depuis sa remise en liberté. Il se plaint d'être soumis à une surveillance constante.
Israël n'a jamais reconnu disposer d'un arsenal nucléaire, mais des experts étrangers se fondant notamment sur le témoignage de M. Vanunu affirment que l'Etat hébreu dispose de 100 à 300 ogives nucléaires.
Les dirigeants israéliens pratiquent la doctrine dite de "l'ambiguïté délibérée", qui consiste à affirmer que leur pays ne sera pas le "premier à introduire l'armement nucléaire au Moyen-Orient". | |
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