Echange inédit de prisonniers : un Israélien contre 980 Palestiniens

Il faut croire que la vie humaine sous les cieux arabes vaut à peine celle du bétail. Jugeons-en :

Israël et le Hamas palestinien sont en négociations assez poussées depuis de longues semaines déjà sur la question de libérer Gilad Shalit, un militaire franco-israélien de 23 ans capturé par les militants du Hamas en 2006. Le black out qui entoure ces entretiens, suite à l'engagement des deux parties de ne rien révéler de leur contenu avant leur conclusion finale, cacherait en vérité les termes de la contrepartie exigée par les autorités de Ghaza. Ces dernières, selon les révélations récemment faites, demandent l'élargissement de 980 Palestiniens croupissant dans les geôles d'Israël. Plus exactement encore, le Hamas a été invité à désigner lui-même 450 noms, Tel-Aviv se réservant le choix des 530 autres prisonniers.

Les négociations sont menées en Egypte, sous l'égide d'un fonctionnaire allemand des services spéciaux. Et c'est aux autorités du Caire que Shalit devra être remis lors de sa libération.

Ismael Haniyeh, le premier responsable du Hamas, s'échine, bien sûr, à tenter d'obtenir la libération de plus de ses concitoyens prisonniers d'Israël. Pour lui, c'est même l'occasion sans doute idéale de redorer ainsi son blason terni depuis l'invasion et les massacres d'il y a un an à Ghaza, qu'il avait gérés très mal et qui le désignent désormais à la vindicte de ses propres coreligionnaires.

Mais, dans le fond, ce Haniyeh ainsi que ses subordonnés, qui conduisent les discussions avec l'ennemi, perdent de vue l'essentiel : échanger un Juif contre 980 Arabes restera à jamais gravé dans les mémoires. Cela démontre à l'évidence que les Arabes méritent bien le classement attribué à Hitler qui les aurait rangés à la 14è place après les crapauds.