Jean-Marc
Nombre de messages : 301 Date d'inscription : 13/07/2007
| Sujet: Dray donne une drôle d'image de son parti Ven 24 Juil - 20:10 | |
| Cette fois, aucune pirouette ne peut sauver Julien Dray, l'un des hommes les plus en vue du Parti socialiste français. Son faible pour les montres et les stylos de luxe l'aura perdu. Le rapport d'enquête préliminaire menée contre lui, dont deux journaux Le Monde et Mediapart ont dévoilé le contenu, dépeint le député socialiste sous les couleurs d'un homme aux goûts dispendieux et à la poche percée. Plus gravement encore, il dépense plus qu'il ne gagne. Encore eût-il su se suffire de ses propres revenus ? Tel n'est pas le cas, en fait. De 2005 à 2008, Dray aurait touché 1631000 euros mais en aurait dépensé plus de deux millions. D'où vient cet argent ? En partie, certes, des rémunérations de parlementaire qu'il est, mais le plus gros viendrait de diverses associations, dont on a du mal à comprendre pourquoi ces dernières lui versent-elles tant de fonds et à quel titre. Car, de toute évidence, la gestion des associations doit obéir à des règles précises qu'elles ne doivent transgresser sans susciter la curiosité du fisc sinon celle de la Cour des comptes. En tout cas, Dray, malgré les protestations indignées de ses avocats qui s'offusquent de voir un tel rapport jeté en pâture sur la place publique, semble vraiment coincé cette fois. Contrairement à ses déclarations multiples et récurrentes selon lesquelles il estimait n'avoir rien à se reprocher, il se trouve aujourd'hui réduit à quia. Et dans la lancée du mouvement UMP se proposant de donner le coup de grâce au Parti socialiste, cette affaire tombe à point nommé pour discréditer ce dernier et justifier sa mise à mort. Dans un sens, oui le Parti socialiste, qui se réclame toujours de la gauche tout en réagissant en mouvance de droite, a fait son temps. Il est usé et aujourd'hui complètement décérébré, ce qui lui vaut de mériter sa disparition du champ politique. De toute façon, ayant été brisé en miettes depuis l'avènement de Sarkozy, il a perdu toutes ses forces et n'a plus l'ambition de reprendre un jour les rênes du pouvoir. | |
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