Evo Morales encore une fois sur la corde raide

Après avoir bu le calice jusqu'à la lie, à cause principalement des magouilles de la CIA lui mettant sans trêve des bâtons dans les pieds, Evo Morales affronte cette fois un scandale des plus odieux. Un haut fonctionnaire de son gouvernement, Marco Antonio Mendez, a été reconnu coupable d'avoir ouvert en octobre dernier et exploité un bordel privé, sous le nom Van Gogh. Il y recevait de nuit des clients racolés par des dépliants publicitaires.

C'est un quotidien de la La Paz qui a révélé l'information, en précisant : "Monsieur Méndez a nié être un proxénète, mais son numéro de portable est le même que celui des dépliants publicitaires invitant les messieurs à des rendez-vous spéciaux au Van Gogh."

Bien que le responsable de cette extravagance ait été immédiatement démis de ses fonctions et que sa maison de rendez-vous ait été fermée, la nouvelle s'est vite diffusée comme un traînée de poudre dans le pays. Elle a porté un préjudice considérable au gouvernement et à Morales en particulier. Elle tombait d'autant plus mal que des affaires de corruption ont secoué récemment la compagnie pétrolière nationale.