L'OMS, dans une étude publiée à Genève, désigne les cancers, les maladies infectieuses et cardio-vasculaires comme principales causes des décès dans le monde.
Rien qu'en 2004, où les statistiques ont été réunies dans 112 pays, sur près de 59 millions de personnes ayant rendu l'âme dans la tranche du 3è âge en majorité, 29 % des décès sont dus à des maladies cardio-vasculaires. Les maladies infectieuses prennent la seconde place avec 16 %. En troisième position, viennent les décès imputables à des cancers, à raison de près de 13 %.
Parmi les 130 causes de décès, étudiées par l'OMS, il a été observé que sur 10 enfants emportés par le paludisme, 9 sont africains. La même proportion est également notée à propos des décès dus au sida. Pour moitié, enfin, les jeunes africains disparaissent à la suite de maladies diarrhéiques et des pneumonies.
Grosso modo, en pays à faible revenu, les premières causes de décès sont imputées aux pneumonies, aux cardiopathies, aux diarrhées, au sida et enfin aux accidents vasculaires cérébraux, précise l'Organisation mondiale de la santé.
En pays riches, les cardiopathies, les accidents vasculaires cérébraux, le cancer pulmonaire, les pneumonies, l'asthme et la bronchite sont les causes principales des décès.
Partout, l'alcool est désigné comme vecteur des principales causes d'incapacité.
S'il est remarqué que les hommes de 15 à 60 ans courent plus de risques de mourir que les femmes, les cardiopathies et les traumatismes, résultant essentiellement de la violence et des conflits, sont particulièrement décelées en Amérique latine, au Moyen-Orient, aux Caraïbes et en Europe de l'Est.