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 Les maladies cardio-vasculaires et les cancers, principales causes de mortalité en Algérie

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Nassima

Nassima


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Date d'inscription : 02/06/2007

Les maladies cardio-vasculaires et les cancers, principales causes de mortalité en Algérie Empty
MessageSujet: Les maladies cardio-vasculaires et les cancers, principales causes de mortalité en Algérie   Les maladies cardio-vasculaires et les cancers, principales causes de mortalité en Algérie EmptySam 17 Mar - 22:50

TSA - 17.03.2012
par Riyad Hamadi

Les maladies cardio‑vasculaires sont au 1er rang des causes de mortalité en Algérie avec 44,5 %, suivies des cancers (16 %), des affections des voies respiratoires (7,6 %) et du diabète (7,4 %), a indiqué ce samedi 17 mars le ministre de la Santé, Djamel Ould Abbès. Il a ajouté que les maladies non transmissibles (MNT) concernent 10 % de la population générale et 51 % des personnes âgées de 60 ans et plus, rapporte l’APS. M. Ould Abbès, qui s’exprimait à l’ouverture, à Alger, d’une journée consacrée aux maladies cardio‑vasculaires, a indiqué que la mortalité liée aux MNT représenterait 58,6 % des causes de décès contre 22,7 % par maladies transmissibles et 10,6 % imputables aux traumatismes et morts violentes ou accidentelles.

M. Ould Abbès a annoncé la mise en place prochaine d’un programme spécifique dédié au développement de la cardiologie et la création d’un institut du cœur. Ce programme fait suite à la mise en place du plan national intégré de lutte contre les maladies non transmissibles (MNT), a‑t‑il expliqué. Il s’appuiera sur la mise en place d’un réseau national intégré à même d’« assurer la prise en charge de l’urgence de cardiologie », a ajouté le ministre. « Des vies humaines pourraient être sauvées, de même que beaucoup de complications invalidantes à la prise en charge coûteuse, seront évitées », a‑t‑il dit.

Les objectifs du futur plan de développement de cardiologie consistent à faire le lien avec le programme national de périnatalité et de néonatologie pour, a‑t‑il souligné, permettre le diagnostic « rapide » des cardiopathies congénitales, a expliqué M. Ould Abbès. Ces objectifs ont également trait à la mise en place des réseaux de prise en charge rapide de certaines cardiopathies éligibles à la cardiologie interventionnelle, outre le fait de « favoriser » la mise en place d’unités de recherche en cardiologie, notamment en génétique, toujours selon Ould Abbès.

Le suivi et la prévention : une nécessité de santé publique

Le ministre a souligné que la problématique du suivi et de la prévention des complications liées à l’insuffisance cardiaque est « une nécessité de santé publique ». Il a exhorté, dans la foulée, les professionnels concernés par ce programme à participer « activement » à la mise en place d’une politique basée sur la prévention sous ses trois aspects (primaire, secondaire et tertiaire).

Pour le ministre, le développement de la cardiologie est un sujet d’importance « primordiale » au regard, a‑t‑il expliqué, de la progression des maladies cardiovasculaires et de leur impact « considérable » sur le système de santé en termes de coûts, et de « défis » impartis pour en assurer l’équité au plan de l’accès aux soins. Le ministre de la santé a relevé que l’Algérie, à l’instar des pays développés, a amorcé sa transition démographique avec pour corollaire, a‑t‑il souligné, le vieillissement de la population se retrouvant de fait confronté au double défi épidémiologique constitué par les MNT, dont les maladies cardiovasculaires.

Cette situation, a‑t‑il précisé, impacte « fortement » l’économie nationale en termes de besoins sociaux, sanitaires et de développement. « Œuvrer à réduire la charge de morbidité de ces pathologies lourdes est certainement le garant de la prospérité de notre société et d’une meilleure productivité conformément aux objectifs globaux de développement », a estimé M. Ould Abbès qui a indiqué qu’en dépit des ressources humaines et des structures médicales de cardiologie dont dispose le secteur, des « insuffisances » sont toutefois perceptibles notamment, a‑t‑il précisé, en matière de cardiologie interventionnelle.

Faisant état de l’existence de vingt unités spécialisées en cardiologie interventionnelle en Algérie, le ministre de la santé a fait remarquer que la moitié de ces unités sont implantées dans la capitale au moment où le sud du pays en est doté d’une seule (Ghardaïa). « Si le développement de la chirurgie cardiaque nous a permis de réduire le transfert pour soins à l’étranger de nos malades, nous sommes encore confrontés à la problématique de la prise en charge des cardiopathies congénitales », a souligné M. Ould Abbès, relevant que celles‑ci sont à l’origine de « lourds handicaps et de beaucoup de décès ».

Le ministre de la santé a fait état, s’agissant des nouvelles infrastructures, de la programmation de trois établissements spécialisés, dont un de chirurgie cardiaque pédiatrique à Draâ Ben Khedda (Tizi Ouzou) vient d’être réalisé. « Cet établissement constituera, à l’avenir, un pôle de référence en matière de chirurgie cardiaque pédiatrique » a, par ailleurs, assuré M. Ould Abbès. D’autres chantiers sont ouverts pour la prise en charge des urgences de cardiologie et le développement de réseaux de cardiologie interventionnelle, a précisé le ministre, affirmant que ceci permettra de prévenir les « complications invalidantes et coûteuses ».





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